La suspension des activités et des évènements sportifs en raison de la crise du Covid-19 a entraîné des répercussions sur l’ensemble du secteur. Devenir éducateur sportif, animateur ou accompagnant fait pourtant rêver beaucoup de jeunes, passionnés par cet univers.
Pour soutenir la filière, l’État a mis en place différentes aides concernant la rénovation énergétique et la modernisation des équipements sportifs, l’accompagnement des associations locales, la transformation numérique, la formation mais aussi et surtout la création d’emplois.
Des coups de pouce pour favoriser la création d’emplois
Afin d’encourager le recrutement des jeunes dans le monde du sport, l’État a mis en place un plan de relance effectif dès 2021. Parmi les solutions proposées, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a lancé le dispositif « 1 jeune, 1 solution » dont l’une des ambitions est d’orienter, d’ici à 2022, 2.500 jeunes supplémentaires vers des emplois dans le milieu du sport et en particulier vers le métier d’éducateur sportif.
Pour cela, les structures et les associations affiliées à une fédération sportive agréée peuvent bénéficier d’une aide financière complétant le reste à charge du salaire. Ce coup de pouce, dont le montant peut atteindre 12.000 euros par an sur deux ou trois ans, s’avère efficace pour les jeunes recrutés, puisque près de 79 % des emplois sont pérennisés (dont 96 % se transforment en CDI), selon le gouvernement.
Des jeunes accompagnés
Un autre dispositif, appelé Sésame (Sésame vers l’emploi pour le sport et l’animation dans les métiers de l’encadrement), permet lui d’accompagner les jeunes les plus défavorisés, âgés de 16 à 25 ans, vers une qualification dans les métiers d’encadrement du sport ou de l’animation (éducateur sportif, animateur, enseignant, entraîneur, formateur…).
En aidant financièrement les centres de formation (avec un montant moyen d’aide de 2.000 euros par jeune et par an), ce programme offre à ces futurs accompagnants un parcours personnalisé aboutissant à un diplôme professionnel et dont le taux de réussite est de 70 %. Le but ? Financer 3.000 nouveaux accompagnements d’ici à 2022, afin de rebooster le secteur du sport.
Cap sur le métier d’éducateur sportif
Tennis, football, boxe, basketball ou natation… L’éducateur ou le moniteur sportif enseigne la pratique d’une ou plusieurs disciplines à différents types de publics (adultes, jeunes, séniors ou personnes en situation de handicap) et exerce le plus souvent dans un club sportif ou en tant qu’indépendant. Si l’aventure vous tente, sachez qu’il est nécessaire, pour exercer ce métier, d’être au minimum titulaire du brevet d’État d’éducateur sportif (BEES) et que plusieurs formations supérieures, du niveau bac au niveau bac + 3, permettent d’accéder à de nombreuses spécialités.
Après le bac, on peut ainsi préparer le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS). La formation dure de 9 à 24 mois. On peut également préparer, en trois ans, une licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou une licence professionnelle mention « métiers de la forme ».
Le diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS) « perfectionnement sportif » (de niveau bac +2) propose par ailleurs de nombreuses spécialités, des activités de plongée subaquatique au parachutisme en passant par les arts martiaux, le volley-ball, l’athlétisme ou encore le hockey sur glace. On peut le prolonger d’un an pour obtenir un DESJEPS « spécialité performance sportive » de la discipline que l’on a choisi. Enfin, le BEES de 3e degré désigne un niveau d’expert dans un domaine en particulier. Équivalent à un master, ce diplôme est beaucoup plus rare et s’adresse aux sportifs de haut niveau.
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