Le 8 janvier dernier, Ségolène Royal avait profité de la cérémonie des 25 ans de la mort de François Mitterrand pour interpeller Emmanuel Macron au sujet de la culture. Un acte qu’elle a assumé totalement ce samedi 16 janvier dans On est en direct sur France 2.
« On espère que le monde de la culture va pouvoir revivre. » Le 8 janvier dernier, Ségolène Royal avait interpellé Emmanuel Macron au sujet du secteur culturel à Jarnac, en marge de la cérémonie de commémoration des 25 ans de la mort de François Mitterrand. « Si on peut faire quelque chose… », lui avait-elle glissé, estimant que « la culture ce n’est pas plus dangereux que les grandes surfaces ». Le président lui avait répondu qu’il fallait d’abord se soucier du variant anglais et de la vaccination. Dans ce contexte d’hommage, le chef de l’État était loin de s’attendre à être interpellé sur le sujet de la fermeture des lieux culturels en pleine crise sanitaire. Il aurait, selon Le Canard enchaîné, jugé l’initiative de l’ancienne ambassadrice des pôles « culotée » comme l’a rappelé Laurent Ruquier, qui recevait la principale intéressée sur France 2 ce samedi 16 janvier, dans l’émission On est en direct.
Pour Emmanuel Macron, « ce n’était pas le lieu ». « Moi je pense que c’était le moment », répond Ségolène Royal. Selon l’ancienne compagne de François Hollande, « tous les moments sont à saisir quand on veut faire avancer une cause ». Elle estime aussi que la fermeture des librairies pendant le premier confinement « a été une faute très grave ». La présidente de la fondation Désirs d’avenir assume totalement, persiste et signe. « Pourquoi Jarnac (NDLR : où repose l’ancien président de la République) c’était le lieu ? Parce que François Mitterrand était un homme de culture », a-t-elle expliqué, avant d’imaginer ce qu’aurait fait le socialiste s’il avait dû gérer la crise du coronavirus.
Qu’aurait fait François Mitterrand ?
« Est-ce qu’il aurait fermé les librairies, est-ce qu’il aurait fermé la culture, les musées, les salles de spectacle (…) ? Non je ne le crois pas », a-t-elle lancé sur France 2. Son interpellation d’Emmanuel Macron en rappelle une autre, bien plus ancienne. Car ce n’est pas la première fois que Ségolène Royal fait des demandes au moment où l’on ne s’y attend pas. « Vous ne pouvez pas faire quelque chose pour moi ? », avait-elle osé dire à François Mitterrand lors son investiture le 21 mai 1988 pour obtenir une circonscription.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture France 2
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