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Accident, décès, catastrophe naturelle… Comment assurer son propre mariage ?

Pas moins de 12.000 euros, c’est le tarif moyen d’un mariage en France. Une somme souvent réunie grâce aux dons des familles et à des économies réalisées durant de longs mois. Avec de tels enjeux financiers sur la table, on comprend que le bon déroulement des réjouissances soit non seulement une priorité pour les futurs mariés, mais aussi une nécessité.

Par mesure de prudence, certains sont alors tentés de couvrir cet événement en souscrivant une assurance « annulation ou report de mariage ». En quoi consiste-t-elle ? Vaut-elle le coup ?

Une couverture à la carte

Bien que peu répandue, ce type de couverture offre à première vue une protection plutôt avantageuse aux couples ainsi qu’à leurs proches. Le plus souvent, ces contrats garantissent en effet des situations graves telles qu’une maladie, un accident voire le décès de l’un des fiancés, d’un membre de sa famille proche (parents, enfants, frères et sœurs) ou d’un témoin. Peuvent également être pris en compte des événements imprévisibles comme une grève des transports ou une catastrophe naturelle rendant le lieu de réception inutilisable. En revanche, il n’y a rien à faire si l’un des époux dit « non » devant l’autel…

Si l’une des situations prévues au contrat survient, l’assurance prend en charge les frais d’ores et déjà engagés par les mariés et non remboursables. Selon l’étendue de la couverture choisie, cela peut aller de l’acompte versé à certains prestataires tels que la salle et le traiteur, jusqu’à l’achat de la robe de mariée, le cachet du photographe, la commande des fleurs ou la réservation du voyage de noces. Tout dépend des prestations et risques assurés.

La souplesse en plus

L’assurance annulation ou report de mariage peut être souscrite entre un an et un mois avant le grand jour. De quoi laisser aux couples le temps de la réflexion et pourquoi pas de se décider à quelques semaines de la noce en raison de l’ampleur imprévue qu’elles ont subitement pris.

D’autant que le coût de cette assurance est plutôt raisonnable puisqu’il correspond à 2 voire 3 % des frais engagés, soit quelque 360 euros de prime à verser pour un mariage de 12.000 euros.

Le goût du risque

Comme toute assurance, celle-ci comporte des limites. Les invités assurés doivent notamment avoir moins de 90 ans et être autant que possible en bonne santé. La garantie ne fonctionne en effet que si la maladie ou l’accident empêchant la tenue du mariage n’a pas été constaté avant la souscription du contrat. En clair : si votre grand-mère cardiaque est hospitalisée en urgence à cause d’un infarctus la veille du mariage, l’assurance ne jouera pas. Quant aux aléas allant de pair avec la crise sanitaire​, l’assurance peut exclure l’annulation pour cause d’épidémie.

Avant de vous tourner vers une protection spécifique et de faire encore grimper la facture, pensez donc d’abord à lire tous les contrats passés avec vos prestataires (traiteur, salle, musique) pour connaître les hypothèses acceptées d’annulation et de remboursement. Et, histoire de relativiser, rappelez-vous que sur près de 240.000 mariages célébrés chaque année, moins de 1 % sont annulés.

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