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France – Belgique : Malgré la victoire et la qualif, les Bleus ont deux, trois choses à se reprocher

Les Bleus ont renversé la situation face à la Belgique malgré une première mi-temps cataclysmique.Une remontada qui ne doit pas masquer certaines insuffisances tricolores à Turin. 

De notre envoyé spécial à Turin,

C’est comme ça, c’est plus fort que nous. On pourrait faire la fête comme tout le monde avant la finale de la Ligue des Nations, applaudir la force de caractère des Bleus et chambrer les Belges main dans la main avec vous, mais non. Il nous faut notre shot d’aigreur quotidien, médire pour bien dormir. Et comme en plus on est malhonnête, on vous dira qu’on fait ça par perfectionnisme et ambition, parce qu’on veut le bien de notre équipe de France. Alors qu’en fait, on veut juste critiquer. Critiquons donc : les Bleus ont certes décroché leur ticket pour San Siro en battant la meilleure nation du monde d’après un classement aussi bidon que les sondages Zemmour vs Macron au second tour de la présidentielle, ils n’en ont pour autant pas toujours été brillants. Petite liste des cancres du soir.

Hugo Lloris : Prestation schizophrène du capitaine français. Décisif sur sa première intervention pour rattraper une double bourde de Varane et Koundé ayant débouché sur une demi-volée de De Bruyne, puis sur une autre tentative du sosie d’Adrien Quatennens en seconde période, Lloris a connu une coupure de courant entre la 37e et la 40e. Un bug heureusement moins long que la dernière panne Facebook, autrement les Bleus repartaient avec une valise.

La défense à trois : Pas un seul des trois défenseurs centraux alignés par Didier Deschamps n’évolue dans une défense à trois en club, et ça se ressent clairement. Le Lucas Hernandez d’habitude indestructible était aux abois, Raphaël Varane était en panique devant Lukaku et Jules Koundé a finalement été le seul rassurant dans cette affaire, si l’on exclut les deux premières minutes de jeu.

Benjamin Pavard : Pendant l’Euro, il avait l’excuse de la commotion contractée contre l’Allemagne. Quatre mois plus tard, l’ordonnance n’est plus valable et il est inacceptable de prendre le bouillon de la sorte à chaque fois qu’un mec qui court le 100m en moins de 12 secondes joue sur son couloir. On parlait de Lloris, mais l’ouverture du score de Carrasco est à 50 % pour lui et son laxisme made in Bundesliga. Offensivement pas dégueu, ceci dit.

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Adrien Rabiot : Le seul volume que le milieu de la Juve apporte est capillaire. Pour le reste, il a perdu un nombre incalculable de ballons en première période dans des zones où il est strictement interdit de le faire et n’a pas été d’une grande aide pour ses défenseurs. Son plus grand exploit ayant d’avoir réussi à rester malgré tout ça 75 minutes sur la pelouse.

Les Hernandez : Même nom, même visage, quasi même numéro, montent tous les deux de temps en temps… Impossible de savoir qui est qui depuis la tribune presse. Une teinture rose à la Benoît Paire pour Theo, et vite.

Une équipe à réaction : La maîtrise n’est pas encore là. Les Bleus ont bien rebondi, comme face à la Suisse à l’Euro (avant le drame), mais sont toujours dans la réaction. Contre une équipe qui a moins peur de tenir un score et le ballon avec, pas dit que le scénario soit le même. L’équipe de France serait bien avisée de ne pas donner deux buts d’avance à l’Espagne dimanche. L’Italie a essayé et ne s’en est pas sortie.

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