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« L'Amour est dans le pré » : Après 15 ans de vie commune, l'émission peut-elle encore nous surprendre ?

La nuque qui frissonne, les mains moites d’émotion, la bouche pâteuse… Elles vous avaient manqué les émotions fortes qui accompagnent chaque nouvelle saison de L’Amour est dans le pré ? Consolez-vous, la 16e et nouvelle saison débarque ce lundi soir avec les premières ouvertures de lettre et rencontres entre agriculteurs et agricultrices et leurs prétendants et prétendantes. Mais un doute nous assaille. Et si, le charme n’opérait plus ?

Même si Karine Le Marchand affirme qu’elle n’a « jamais vécu d’émotions comme ça » avec cette nouvelle saison, après 15 ans de vie commune, les téléspectatrices et téléspectateurs ne risquent-ils pas de se lasser ? Au moment de répondre aux questions des médias, l’animatrice elle-même le reconnaît : « Je ne sais pas trop quoi vous dire pour vous présenter cette saison… » 20 Minutes fait le point sur les éléments qui pourraient, à nouveau, raviver la flamme.

Un casting détonnant

Hervé, l’agriculteur picard  « inexpérimenté en amour » et qui vit encore chez ses parents, saura-t-il dépasser sa timidité ? Vincent, l’éleveur de chevaux et playboy, trouvera-t-il enfin un véritable amour sincère ? Franck, le sylviculteur distingué, pourra-t-il attirer une femme qui lui ressemble dans ses forêts saintongeaises ?

Chaque année, on se dit que le nouveau casting ne pourra jamais remplacer dans nos cœurs celui de l’année précédente… et à chaque fois on se fait avoir. « Moi, je n’oublie personne, affirme Karine Le Marchand. J’ai mes chouchous bien sûr, j’ai des affinités, comme tout le monde, mais je ne veux pas dire lesquels pour ne pas faire de peine. Mais ce qui compte c’est que les agriculteurs et agricultrices soient à l’aise avec l’émission, que tout le monde y trouve son compte, les participants à l’émission et les téléspectateurs. On fait une émission de télé avec des vraies personnes. »

De ce qu’on a pu en voir, les agriculteurs de cette saison promettent de beaux moments d’émotion. On ne sait pas s’ils et elles trouveront l’amour mais nous, on ne devrait pas s’ennuyer.

Des punchlines et de l’humour

Karine Le Marchand, qui en a entendu d’autres, l’affirme : « Franchement, on ne les choisit pas pour ça mais cette année encore, on a des agriculteurs qui nous balancent des punchlines géniales ! Il y a de l’émotion, bien sûr, mais il y a surtout beaucoup de rire, d’humour. La bienveillance passe surtout par là, par l’autodérision aussi. » Une autodérision que l’animatrice n’hésite pas à s’appliquer à elle-même. « Je me fais franchement chambrer, par les candidats mais aussi par la production de l’émission dans les commentaires ! Avant, tout le monde s’autocensurait un peu à mon égard mais plus ils se lâchent, plus ils voient que j’aime ça et que ça marche. »

Petit exemple coquin. Quand une prétendante de Delphine lui précise qu’elle aime les animaux et a une chatte, l’arboricultrice lesbienne s’exclame, dans un éclat de rire : « Karine va encore faire une vanne pourrie. »

La société a changé, l’émission aussi

Depuis quelques saisons, L’Amour est dans le pré représente le monde agricole dans sa diversité. Notamment avec des candidats qui galèrent, d’autres plus aisés, des ouvriers agricoles et des propriétaires, des adeptes du bio et des paysans plus traditionnels… Cette diversité des profils permet à l’émission d’accueillir Delphine, arboricultrice bio à la recherche de la femme de sa vie. « Cette année, on a la première agricultrice lesbienne, s’enthousiasme Karine Le Marchand. On a mis du temps à l’avoir, comme on a mis du temps à avoir, l’an dernier, notre première rencontre gay. Moi ça fait des années que je dis à la production que la société et le public de l’émission sont prêts à ça. Je ne crois pas qu’il y ait eu des blocages sur le fond mais on voulait trouver les bonnes personnes. On protège nos agriculteurs et agricultrices qui se présentent. Si on ne les sent pas prêts à affronter ce qui les attend, on préfère ne pas les prendre. Peut-être a-t-on voulu trop protéger les candidats homosexuels. Ce qui est sûr c’est que Mathieu l’an dernier, et Delphine cette année, sont de super personnes. Et leurs histoires sont très belles ! »

Des prétendants qui se mettent aussi à nu

« Depuis quelques années, on n’a plus de prétendantes mal intentionnées, raconte Karine Le Marchand. Elles ont bien compris qu’on ne devenait pas une star en faisant cette émission, ni qu’on se rendait particulièrement populaire en se moquant d’un agriculteur… Franchement, on reste vigilant au moment du casting des prétendants mais on a de moins en moins besoin de l’être. » Au contraire, les prétendants de cette saison ont su se montrer à cœur ouvert. « Je trouve que les agriculteurs et leurs prétendants sont de plus en plus sur un pied d’égalité. »

Hervé et Franck ont ainsi été rassurés par la qualité d’écoute des équipes de l’émission tout au long du tournage. « Je connais très bien l’émission et je ne pensais pas oser un jour y participer, raconte Hervé. Ce qui est incroyable c’est que ce qu’on vit est très proche de ce qu’on a déjà vu à l’écran. C’est rassurant de penser que d’autres sont passés par là avant nous. Et Karine sait trouver les mots pour nous accompagner parce qu’elle a de l’expérience. » Franck a une analyse similaire : « C’est ce qui est très beau dans cette émission. On a l’impression d’avoir déjà tout vu alors on s’y sent à l’aise. Mais comme on s’y met à nu, c’est très personnel et toujours émouvant. »

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