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EXCLU – Isabelle Chalençon en burn-out après 22 ans à Télématin : « Je suis tombée bien bas »

Isabelle Chalençon n’est plus à l’antenne de Télématin depuis février dernier. Poussée à bout par France Télévisions, la spécialiste mode de l’émission matinale de France 2 a fait un burn-out. Interrogée par Gala, elle se dit aujourd’hui “meurtrie”.

« Je veux qu’on me rende justice ». C’est le discours que tient Isabelle Chalençon, chroniqueuse mode à Télématin depuis 1997, qui a décidé d’attaquer le groupe France Télévisions aux Prud’hommes pour dénoncer ses conditions de travail. Ils seraient déjà une quinzaine dans son cas…Celle qui est restée 22 ans dans la même entreprise souhaite retrouver « ce qui lui est dû ». Après avoir accumulé les contrats à durée déterminée pendant des années, France Télévisions lui a proposé un CDI il y a deux ans. Mais pas n’importe lequel, comme elle l’explique à Gala : « Il fallait que mon salaire soit amputé de 40% », précise-t-elle. Pour continuer à travailler et à faire ce qu’elle aime, la sœur de Pierre-Jean Chalençon accepte de faire bonne figure. Son contrat n’aurait jamais été signé par la direction. Si son travail était avant tout un plaisir, la spécialiste mode a senti que la situation était en train de s’aggraver. Depuis février, Isabelle Chalençon n’assure plus sa chronique dansTélématin :elle est en arrêt maladie pour « burn-out ».

La chroniqueuse de 56 ans, qui aurait dû reprendre le travail fin septembre, regrette l’absence de réaction de la direction de France Télévisions. « Je n’ai aucune nouvelle des ressources humaines, ni de la direction », assure-t-elle à Gala. En février, face à la pression, Isabelle Chalençon fait une dépression. Elle décide alors de consulter une psychologue. Huit mois plus tard, les choses ne semblent pas vraiment s’être améliorées : « Je suis actuellement sous antidépresseurs (…) Je ne vous cache pas que je suis tombée bien bas. Ça a remué beaucoup de choses. Quand je ne parle pas de Télématin, ça va. Mais le fait de ressasser tout ça, ça m’a secouée », confie-t-elle. « J’ai fait des crises d’angoisse, des insomnies ».

“Mes enfants m’entourent d’amour”

Malgré sa santé fragile, Isabelle Chalençon assure être « une battante ».Elle se bat pour que justice soit faite, mais également pour ses trois enfants. S’ils sont « déjà grands » comme elle l’explique, ils n’en sont pas moins peinés de voir leur mère dans cet état : « Mes enfants sont affligés de voir leur maman avec des crises d’angoisse. Ce n’est pas la battante qu’ils connaissent », confie-t-elle, très émue en évoquant ses proches. Et d’ajouter : « Ils m’entourent d’amour. Il faut que je pense à ça, mais cette histoire (la crise à Télématin, ndlr) me mine, m’empêche de dormir. »

Dans son combat, Isabelle Chalençon n’est pas seule. En plus de pouvoir compter sur son entourage, elle a reçu le soutien de quelques personnalités influentes dans le milieu de la mode, à l’instar de l’ex mannequin et désormais créatrice Inès de la Fressange. « Elle m’a écrit une lettre incroyable, ça m’a fait chaud au cœur », affirme la chroniqueuse deTélématin.Isabelle Chalençon, qui a fait appel de la précédente décision des Prud’hommes concernant son CDI, est convoquée au tribunal le 22 novembre prochain. Qu’attend-elle ? « Trouver une solution à l’amiable, pour me dire que je ne suis pas foutue et qu’à 56 ans, je pense à retrouver du travail ». Une chose est sûre, Isabelle Chalençon n’envisage pas de baisser les bras.

Crédits photos : Best Image