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Class ce soir sur la BBC Three : rencontre avec l’équipe du spin-off de Doctor Who !

Rencontrée à l’occasion du Comic Con de New York, l’équipe de Class, le spin-off de Doctor Who, a levé le voile sur cette série événement qui fait ses grands débuts à la télévision ce soir sur la BBC Three.

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Quand le Docteur n’est pas là, ils prennent la relève pour combattre les méchants extraterrestres…  Eux, ce sont les héros de Class, la série spin-off de Doctor Who, qui fait ses grands débuts à la télévision britannique ce samedi 22 octobre sur la BBC Three. A l’occasion du Comic Con de New York, nous avons pu aller à leur rencontre et en savoir un peu plus sur ce programme événement !

Que pouvez-vous nous dire sur vos personnages ?

Vivian Oparah (Tanya) : Tanya est la plus jeune du groupe. C’est quelqu’un de très intelligent mais également d’assez intense, ce qui lui cause des problèmes pour se trouver des amis. Mais elle parvient à se rapprocher des autres personnages et s’avère très calée en matière de logistique et de technologie alien.

Greg Austin (Charlie) : Charlie est un nouveau venu sur Terre. Oups, spoiler ! (rire) Etant un alien, ce n’est pas quelqu’un de très à l’aise avec les autres, il rencontre donc des difficultés à se faire des amis. Au fur et à mesure de la saison, on peut suivre son évolution et on voit sa part d’humanité grandir au fil des épisodes. Il est confronté à d’importantes décisions, c’est un personnage vraiment cool.

Fady Elsayed (Ram) : Je joue Ram qui est également un élève de la Coal Hill Academy. Il a été élevé dans une famille sikh pieuse mais n’est pas croyant lui-même, à l’inverse de son père très strict et porté sur les traditions. C’est quelqu’un de très appliqué, de passionné, de gentil, on pourrait même le qualifier de cocasse parfois. Il a un cœur en or et met au profit des autres sa générosité pour aider ses nouveaux amis. Chaque membre du groupe dépend des autres.

Sophie Hopkins (April) : April étudie également à Coal Hill. Elle s’occupe de sa mère, paralysée depuis un grave accident intervenu quelques années auparavant.  C’est à cause de cela qu’April a dû grandir plus vite que les jeunes de son âge. C’est quelqu’un de très mature qui rejoint un nouveau groupe d’amis, et c’est quelque chose de très beau que de voir leurs relations se développer au fil de la série.

Quelle est votre relation avec l’univers de la série Doctor Who ?

Fady Elsayed : C’est un univers connu de tous. Que l’on ait grandi à Londres ou n’importe dans le Royaume Uni, tout le monde connait Doctor Who.

Vivian Oparah : C’est une véritable institution. Si on ne connait pas Doctor Who, c’est que l’on vient d’une autre planète !

Sophie Hopkins : Oui c’est une institution. A titre personnel, je regarde la série depuis le retour du show en 2005 avec Christopher Eccleston.

Greg Austin : C’est un véritable honneur pour nous de rejoindre cet univers et d’avoir d’ores et déjà le soutien des fans de Doctor Who. Quel bonheur d’être accueillis à bras ouvert dans cette franchise !

Class a été comparée à Buffy contre les vampires : est-ce le cas ? Et si oui, quel personnage est l’équivalent de Buffy ?

Patrick Ness (le créateur de la série) : Buffy contre les vampires est la meilleure série de tous les temps. Nous nous sommes inspirés de sa façon de traiter l’adolescence comme un sujet sérieux. L’alternance entre le drame, la comédie, les sujets sensibles et les moments plus détendus, c’est une combinaison extrêmement difficile à reproduire. C’est évidemment une source d’inspiration pour nous car c’est une série géniale. Qui est Buffy dans Class ? Personne, car nous faisons notre propre show ! Les meilleures séries de science-fiction sont celles qui nous plongent au plus près de cet univers de fiction. C’est pourquoi dans Buffy il y a le personnage de Xander (Nicholas Brendon) ou que dans Doctor Who il y a les compagnes. Ces personnages nous permettent de nous identifier à eux et d’adopter leurs points de vue. Dans Class, je voulais que le public s’identifie aux personnages et se demande avec lequel ils aimeraient se lier d’amitié.

Pour ma part je m’identifie à l’ensemble des personnages. Comme Tanya, j’ai commencé l’école plus tôt que les autres donc je sais exactement ce que cela fait d’être plus jeune que ses camarades classe. Il y a un peu de moi en Charlie, mais par contre je ne sais pas ce que j’ai en commun avec Ram (rires).

Sophie Hopkins : Il n’y pas de héros dans la série, chaque personnage est au cœur des intrigues à un moment donné. L’un des messages de Class est qu’il est impossible de réussir à avancer dans la vie par soi-même, sans le soutien d’autrui.

Y aura-t-il des voyages dans le temps dans la série ?

Patrick Ness : Notre objectif avec cette première saison est de proposer un programme qui se suffit à lui-même. Dans Doctor Who, le Docteur vit des aventures puis se déplace dans un autre univers. Le concept de notre série est de montrer ce qu’il se passe après que le Docteur ait vécu une de ces aventures. Les personnages sont conscients après  le passage du Docteur que l’univers est beaucoup plus vaste que ce qu’ils croyaient, et  également plus dangereux.  Voilà ce que nous cherchons à raconter, c’est une expansion de franchise comme l’a été Deep Space Nine pour Star Trek. 

Outre l’apparition de Peter Capaldi, peut-on s’attendre à d’autres liens ou références à Doctor Who ?

Patrick Ness : Il y aura effectivement des références. Je ne suis pas un grand fan des cameos car ils sont selon moi une source de distraction. Pour que la série fonctionne, il faut laisser le temps aux personnages d’évoluer et à l’histoire de se diriger vers une direction donnée. Un cameo est une béquille sur laquelle je ne veux pas reposer mon histoire. Notre intrigue doit se suffire à elle-même, et je crois que nous y sommes parvenus. Pour moi, les références sont plus amusantes à faire que les cameos. Ouvrez bien les yeux, ce seront de subtils détails qui ne sont pas censés vous détourner de l’intrigue.