Ce samedi 6 octobre, deux candidats de Danse avec les stars ont été éliminés : Anouar Toubali et Carla Ginola. La fille de David Ginola se confie à Gala sur son ressenti, ses déceptions mais aussi sur son bonheur d’avoir participé à l’émission de danse de TF1.
Comment vous sentez-vous après votre élimination de Danse avec les stars ?
Je suis très déçue d’avoir quitté l’aventure. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait tous les jours. C’est une expérience formidable. Ne pas aller en répétitions me fait très bizarre. Je suis un peu triste d’être partie mais les gens ont voté et ont décidé qu’il fallait que je parte donc je respecte cela.
Vous y attendiez-vous ?
Depuis le début, je ne suis pas très confiante. Je pars avec un petit train de retard par rapport aux autres. Et peut-être avec un petit handicap par rapport à mon nom. J’avais tout misé sur la danse. Je m’étais dit : « Je vais tout donner pour avoir les meilleures notes et être classée au mieux. Même si peu de gens votent pour moi, au moins, je pourrais peut-être continuer l’aventure ». Je ne partais pas pessimiste. Mais le deuxième prime, je ne le sentais pas trop. J’étais inquiète.
D’autant que vous étiez plutôt bien positionnée dans le classement… [Elle était 5e sur les onze candidats, ndlr]
Ma famille me disait : « C’est bon, tu es dans le top 5, donc tout va bien ». Mais je savais que tout pouvait encore changer à la dernière minute. Je pensais faire la dernière chance mais pas face à Terence et Anouar. Les gens ne me connaissent pas trop donc c’est normal. Mais je pensais me retrouver face à des personnes qui avaient moins bien dansés. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait.
Vous vouliez faire au moins aussi bien que votre père, David Ginola, qui est allé jusqu’en finale. La défaite est d’autant plus amère ?
Non. Ça m’aurait fait plaisir, mais gagner n’était pas mon but. Je voulais simplement danser, m’amuser, gagner en confiance. J’ai eu mon père au téléphone, j’étais en pleurs, et je lui ai dit : « Je suis désolée de ne pas avoir fait aussi bien que toi ». Mais il est très fier de moi et m’a répondu : « Tu n’as rien à regretter, tu as fait deux belles émissions, deux belles danses ». Donc je ne regrette rien.
Danse avec les stars vous a-t-elle permis de gagner confiance en vous ?
Complètement. J’ai fini l’émission en pleurs, mais ce n’était pas d’être éliminée qui m’a dérangée. C’est tout ce qui va avec : ne plus m’entrainer tous les jours, ne plus voir toute l’équipe de Danse avec les stars avec qui j’ai eu beaucoup d’affinité. C’est un choc dans le sens où ce n’est pas simplement le prime qui s’arrête mais toute l’aventure. J’étais triste pour cela. Mais je relativise. Je suis très positive parce que faire Danse avec les stars, ce n’est pas donné à tout le monde. J’ai eu l’occasion d’y participer donc c’est très bien. Cela m’a permis de faire deux primes en direct devant des millions de personnes, de vaincre un petit peu cette timidité qui m’empêchait de tout donner sur scène. Je n’ai pas vaincu entièrement ma timidité mais j’ai fait un grand pas en avant.
Que retenez-vous de cette aventure ?
Je retiens tous les bons moments que j’ai eu en répétitions avec Jordan Mouillerac, mon danseur. Il y a de vraies affinités qui se créent. On dit souvent que tout le monde se détestent ou ne se parlent pas forcément, mais c’est faux, c’est une vraie famille. J’ai été surprise de voir à quel point tout le monde est attentionné et généreux.
Avez-vous des regrets ?
Avec Jordan, mon danseur, nous avons donné le maximum de nous-mêmes. Si je devais revenir en arrière, je ne changerai rien. Je regrette simplement de ne pas pouvoir continuer pour apprendre certaines danses comme le jive. Et surtout le prime 3 qui était mon but parce qu’on y raconte une histoire personnelle. C’est une histoire qui me tenait vraiment à cœur, qui est très bouleversante. Cela me fait de la peine de ne pas pouvoir la danser.
Quelle est-elle, si ce n’est pas indiscret ?
Je tenais à rendre hommage à mon premier petit-copain, que j’ai eu à 18 ans. Il avait le cœur à droite et est décédé le jour de mes 18 ans. Je voulais vraiment danser sur sa musique, pour sa famille, pour lui. Bizarrement au cours d’une discussion, il m’avait raconté que pour le jour de son enterrement, il voulait qu’on passe une certaine musique. Je n’avais pas capté à l’époque. Et quelques mois plus tard, il est décédé. J’aurai aimé danser sur cette musique, lui faire un vrai hommage. C’était vraiment mon objectif.
Crédits photos : Bestimage