Ce lundi 15 octobre, des journalistes ont pu écouter Mon pays, c’est l’amour, l’album posthume de Johnny Hallyday, quatre jours avant sa sortie officielle dans les bacs. Présent lors de cette présentation exceptionnel, Sébastien Farran, le manager du rockeur, a lâché, l’air de rien, une phrase lourde de sens.
Il était son manager mais également l’un des plus proches amis de Johnny Hallyday. Sébastian Farran, très impliqué dans la promotion de l’album posthume du chanteur défunt, était bien évidemment présent ce 15 octobre, alors que les médias étaient conviés pour écouter l’opus tant attendu, intitulé Mon pays, c’est l’amour. Alors que la guerre autour de l’héritage du Taulier est dans tous les esprits, les consignes étaient claires. Le sujet principal du jour: la musique, et rien d’autre. Interrogés lors de la conférence de presse qui a suivi l’écoute du 51e album du rockeur, le directeur artistique de Warner, Bertrand Lamblot, le muscien Maxim Nucci et le manager de Johnny, Sébastien Farran, se sont laissés aller à quelques confidences.
Et une phrase du manager a interpellé les journalistes présents. “Le rêve de Johnny, c’était d’être Américain“, a-t-il lancé. Si l’amour du père de Jade et Joy pour le pays de l’once Sam n’était un secret pour personne, lui qui vivait la majeure partie de l’année à Los Angeles, les propos du manager pèsent dans la querelle médiatico-judiciaire qui agite le clan Hallyday. Sébastien Farran justifierait-il, l’air de rien, le testament californien de Johnny, nerf de cette guerre d’héritage sans précédent ?
Une chose est sûre : la date du 30 novembre marquera un tournant dans l’affaire qui passionne les médias français depuis plusieurs mois, puisque le tribunal de Nanterre décidera de sa compétence à trancher la question de la succession de la légende du rock’n’roll français.
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