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Taylor Swift: « Sous le choc après avoir subi des attouchements »

David Mueller va devoir en répondre devant la justice. Cet ancien animateur de la radio Kygo, spécialisée dans la country aux États-Unis, fait l’objet d’une plainte de la part de Taylor Swift. La chanteuse l’accuse d’agression sexuelle ; il aurait soulevé sa jupe, et en aurait profité pour la toucher.

La plainte a été déposée mercredi 28 octobre, mais les faits remonte à 2013. Alors qu’elle s’apprête à donner un concert, Taylor Swift accueille dans les coulisses David Mueller, animateur radio star de la station country Kygo, et la compagne de celui-ci. Au moment de prendre une photo avec la chanteuse, il aurait soulevé sa jupe et l’aurait touchée. Une agression sexuelle qu’il a toujours niée ; début septembre, David Mueller a même fait savoir qu’il attaquerait Taylor Swift en justice pour diffamation, persuadé que les accusations de l’interprète de Bad Blood lui ont fait perdre son emploi.

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La chanteuse la plus puissante d’Instagram a toutefois décidé de contre-attaquer – et de porter plainte. Elle conteste notamment la version de David Mueller (qui se défend en racontant que c’est son patron qui a touché Taylor Swift) : « Mueller ne s’est pas contenté d’effleurer Taylor Swift alors qu’ils posaient pour une photo », peut-on lire sur les papiers officiels obtenus par le magazine People. « Il a soulevé sa jupe et l’a touchée. Mademoiselle Swift a été contrainte de commencer un concert de plusieurs heures devant une foule de 13 000 fans alors qu’elle était sous le choc après avoir subi des attouchements. »

Taylor Swift, qui a gagné plusieurs dizaines de millions d’euros cette année, précise par ailleurs que les gains possibles des procès à venir seront reversés à des organismes de charité dédiés à la protection des femmes contre les agressions sexuelles. « Les conclusions de cette contre-demande démontreront que Mr Mueller était l’unique responsable de la conduite humiliante et injustifiée infligée à Mademoiselle Swift, et serviront d’exemple à toutes les autres femmes, qui peuvent hésiter à révéler publiquement des actes outrageants et humiliants du même acabit. »