Julie Gayet, plus “ciné-fille” que first lady

Le magazine Grazia consacre une longue interview à Julie Gayet. En tant que productrice, elle ose s’engager.

Une coupe de cheveux peut tout changer. En une du Grazia du mois, Julie Gayet est presque méconnaissable. Afin d’accompagner son interview, la comédienne a confié sa chevelure blonde à des mains expertes qui lui ont offert un coup de frais. L’actrice se dévoile plus glamour que jamais sous un chignon banane, crêpé sur le dessus et impeccablement peigné. Un clin d’oeil aux héroïnes hitchcokiennes que Julie Gayet accentue un peu plus en prenant la pose dans un jeu d’ombres et de lumières.

Mais l’apparence n’est pas le seul sujet qui importe à la jeune femme. Au contraire. Épanouie dans son statut de productrice, elle se confie sur sa place de femme dans le milieu du cinéma. Elle promeut d’ailleurs avec passion son documentaire Cinéast(e)s qui dresse un état des lieux du métier. Selon Julie Gayet, “prendre une caméra est un acte politique; On l’oublie trop souvent”. Celle qui se décrit comme une “ciné-fille” avoue avoir toujours cherché “une indépendance, ne pas être définie par rapport à ça: être femme”.

Sans jamais évoquer sa relation avec François Hollande, la jolie maman préfère parler de sa conception du couple en évoquant celui de ses parents. “Ma mère a toujours refusé d’accompagner mon père dans les congrès de chirurgiens, de jouer les épouses dociles. Aujourd’hui si on fait les comptes, de ceux qui constituaient leur entourage, ils sont presque les derniers à être toujours ensemble”. Un modèle que Julie Gayet semble avoir transposé à son quotidien.

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