Uncategorized

Le coming-out de Wentworth Miller résonne à Hollywood

C’est un coup de gueule courageux qu’a fait hier Wentworth Miller. Invité à un festival de cinéma à St Petersbourg, l’acteur de 41 ans a décidé de « sortir du placard » en rendant publique son homosexualité et a décliné l’offre de voyage en Russie. Un geste militant qu’il adresse au gouvernement russe après le vote d’une loi anti-gay. A Hollywood, on applaudit.

“Je suis fière de Wentworth Miller qui a parlé en faveur de l’égalité. La Russie ne sait pas ce qu’elle rate”, a tweeté cette semaine la présentatrice télé américaine Ellen De Generes. La comédienne très connue aux Etats-Unis pour son action militante en faveur des droits des homosexuels n’a pu qu’applaudir le nouveau buzz suscité par Wentworth Miller à travers la planète. Propulsé star depuis son rôle de Michael Scofield dans Prison Break, l’acteur aux yeux clairs est aujourd’hui un scénariste compétent qui roule sa bosse à l’ombre de la planète people.

Et, habituellement discret, il a décidé hier de sortir de son silence, en rendant publique son homosexualité. Un acte politique adressé à la Russie et à ses parlementaires, qui ont voté au mois de juin une loi pénalisant l’offre d’informations à la jeunesse sur l’homosexualité. Dans une lettre postée par le site des GLAADS Media Awards (Gay et Lesbian alliance against defamation), on peut lire: « je ne peux pas, en bonne conscience, participer à un évènement organisé par un pays où des gens comme moi sont systématiquement privés de leur droit fondamental de vivre et d’aimer ouvertement ». Aux Etats-Unis, Neil Patrick Harris, sympathique interprète de Barney Stinson dans How I met Your Mother a répondu: « Bien joué Wentworth Miller. Bravo. »

La nouvelle a également fait sourire le journaliste mondain Perez Hilton. « Nous sommes plus que fiers de toi, M. Miller. Le fait que tu défendes ce qui est juste fait que nous t’aimons encore plus!!! Tes yeux bleus brillants ne font pas de mal non plus… » a expliqué le plaisantin. Mais au-delà de la planète showbiz, l’appel de Wentworth Miller à la tolérance a aussi incité le GLAAD à publier une étude sur la diversité des rôles (homo, hétéro, bi) dans l’industrie du cinéma américain. Et le bilan n’est pas glorieux. Sur 101 films sortis en 2012, seuls 14 comptaient dans leur casting un personnage issu de la communauté LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Un constat alarmant pour les associations, qui demandent le changement. Wentworth président!