Invitée du Saturday Night Live, Jennifer Lawrence s’en est prise aux actrices nommées avec elle dans la catégorie meilleure actrice. Des piques lancées avec humour dans le cadre d’un sketch, mais qui ont quelque peu choqué outre-Atlantique.
Katniss Everdeen, l’héroïne d’Hunger Games, maniait l’arc avec adresse, faisant mouche sur n’importe quelle cible. Les flèches qu’a décochées son interprète, Jennifer Lawrence, sur ses rivales et néanmoins collègues nommées aux Oscars sont elles aussi allées droit au but. Dans sa ligne de mire: Jessica Chastain, Naomi Watts, mais aussi la Française Emmanuelle Riva.
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A l’héroïne de Zero Dark Thirty, Jennifer Lawrence a lancé: «Hey Jessica Chastain, tu es nominée pour un film dans lequel tu bats Ben Laden… Mais moi dans Winter Bone’s, j’ai zigouillé un écureuil et je l’ai mangé. Tu ne peux pas rivaliser!». Elle s’en est ensuite prise à Naomi Watts en disant: «Tu es nominée dans The Impossible, mais la seule chose vraiment impossible serait que tu me battes moi!». La concurrence d’Emmanuelle Riva, la frenchy nommée pour son rôle dans Amour, ne lui fait pas peur non plus: «Une vieille française de 85 ans? Ça va, je peux me la faire» assure Jennifer Lawrence. Même la benjamine de la cérémonie, la petite Quvenzhané Wallis, âgée seulement de 9 ans, n’échappe pas aux attaques de la blonde incendiaire: «Quvenzhané Wallis… tu penses être meilleure que moi? De quoi parles-tu Wallis? Ah et aussi… l’alphabet m’a appelée, et il aimerait récupérer ses lettres».
Malgré le ton très sérieux de la diatribe, tout ceci n’était que de l’humour. Le sketch commençait d’ailleurs par ces quelques mots: «Je ne m’attaquerai jamais à des concurrentes des Golden Globes, ce serait fou, mais pour les Oscars, c’est une autre histoire». Une ironie grinçante, dans l’esprit du Saturday Night Live, inspirée aux auteurs par la sortie de Jennifer Lawrence aux récents Golden Globes où elle s’est exclamée: «J’ai battu Meryl!» en remportant son prix face à Meryl Streep.
Alors que les studios et les producteurs rivalisent d’imagination pour séduire les votants et faire les yeux doux à l’Académie, Jennifer Lawrence joue le contre-pied. Provocation, humour, auto-dérision… Elle saura le 24 février prochain si sa stratégie a payé.