Poursuivi par les médias, lâché par ses soutiens, critiqué pour ses parties fines étalées dans la presse, DSK est de plus en plus seul, d’après le JDD. Un proche rapporte que l’ex-patron du FMI aurait concédé être «malade».
Ses amis le disent «brisé». Dans le JDD, un proche de DSK raconte la mélancolie qui s’est emparée de celui qui, il y a quelques mois encore, allait représenter la gauche aux présidentielles de 2012. Ses ennuis s’appellent Nafissatou (la procédure au civil se poursuit à New York), Tristane (même si la plainte a été classée sans suite, les traces sont toujours présentes) et bien sûr Carlton de Lille. Accablé, DSK trouve refuge auprès de son meilleur soutien, Anne Sinclair, même si cette dernière va de découvertes en découvertes sur la vie débridée de son époux, et semble donc prendre quelques distances.
Et puis le mot a été lâché. «Pour la première fois ces derniers jours, il m’a dit qu’il fallait qu’il se fasse soigner. Il a admis qu’il était malade», explique cet ami au JDD, sous couvert d’anonymat. Une «maladie» donc, à laquelle il aurait peut-être décider de remédier. «Maladie» qui le plonge aujourd’hui dans une profonde solitude et un grand malaise.
«Il se ronge les ongles au sang, dévore jusqu’à la peau de ses doigts, et passe ses journées à ne rien faire, poursuit la source. (Il est) incapable, dit-il, de se concentrer sur un livre, refusant d’ouvrir la télé ou de lire les journaux… Seules les équations de maths le calment, mais son emploi du temps est vide.» Dans l’attente d’une simple audition, ou d’une éventuelle mise en garde à vue pour complicité de proxénétisme, enragé par la couverture médiatique de son couple, DSK semble plus que jamais prisonnier d’une spirale qui n’en finit plus de déverser des révélations gênantes.
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