3 février 2008. État de grâce. Dans la plus stricte intimité du salon vert de l’Elysée, Carla a dit oui à Nicolas Sarkozy. Décidée la veille, la date du mariage n’a pas laissé le temps aux tergiversations… ni aux créations personnalisées. Sobrement vêtue d’une robe Hermès écrue dessinée par Jean Paul Gaultier, Carla aurait déclaré ce jour-là: «Je suis donc première dame jusqu’à la fin du mandat de mon mari, et son épouse jusqu’à la mort.» Après une petite fiesta à La Lanterne, la résidence dévolue au chef de l’Etat à Versailles, dans les Yvelines, les nouveaux époux se sont offert le dimanche une balade main dans la main dans les allées du château de Versailles. Ray-Ban assorties, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont marché le long du bassin du Trianon comme n’importe quel couple amoureux, avalant, sous le soleil hivernal, une boisson chaude à la terrasse de la brasserie La Flotille.
Il y a presque deux ans et demie, le publicitaire Jacques Séguéla orchestrait la rencontre de la sculpturale chanteuse «de gauche», Carla Bruni, et du Président «néolibéral» déprimé car fraîchement divorcé, Nicolas Sarkozy.
Coup de foudre au sommet, le créateur de «La Force Tranquille» organisait le dîner mythique (ou Meetic?) qui allait tout changé…
«Carla m’a dit: « Ce matin, je viens avec toi », je me suis dit que la journée commençait bien!». Nicolas Sarkozy était heureux. Ce mardi matin, c’était la première sortie «sur le terrain» pour la First Lady auprès de «la France qui se lève tôt», Carla Bruni-Sarkozy a décidé d’accompagner son Président de mari au Marché de Rungis. Légèrement maquillée et sobrement vêtue pour découvrir la France d’en bas, Carla a mis ce jour-là, trench-coat couleur chocolat et souliers plats. Comme il se doit. Main dans la main, le Président et son épouse ont arpenté à grands pas les allées du pavillon des viandes, avant de se rendre au pavillon des fromages et terminer la visite par celui des fleurs. Entre Belle des Champs et Miss terroir, notre Première Dame a posé, ultra-chic, devant des roues de parmesan arborant le drapeau italien, grignoté café et tartines au beurre salé (sans tremper) et «attaqué au fromage fermier dès 6h du matin», comme dirait son taquin de mari…
Du bling-bling au Pot au lait pour l’Elysée…Quelle journée!
Deux concerts rock en deux jours, et plus un seul cliché de Nicolas sans un classique de la littérature sous le bras, le couple présidentiel vit de folles soirées parisiennes. Entre le blues de Bob Dylan, le swing de Julien Doré, et un bon DVD de Woody Allen, Carlita met son grain de sel dans la «culture» présidentielle et de la folie dans le quotidien de Nicolas Sarkozy…
23 septembre 2008. Chababada. Les tourtereaux roucoulent. Mais c’est la passion après la tempête! Lors du dîner de gala organisé par la fondation américaine Appeal of Conscience (Appel de la conscience), «L’homme d’Etat de l’année» (alias notre cher Nicolas Sarkozy) n’a pas accueilli son prix avec les congratulations de circonstance. Pire, le rouleau à pâtisserie n’était pas loin et l’on a cru voir les assiettes voler. Le Président a en effet profité de la cérémonie pour faire passer un message à son indisciplinée de femme. Prenant Carlita à témoin, il a lancé à l’assistance médusée,: «C’est sans doute une faiblesse, mais moi, Carla, je n’ai jamais été de gauche, mais j’aime la justice et ce n’est pas juste que ceux qui nous conduisent où ils nous ont conduit n’assument pas les responsabilités qui sont les leurs». Alors, différences assumées ou incompatibilités affichées?Jusque-là, le Chef d l’Etat était très fier de son épouse: artiste bohème juste ce qu’il faut, première dame impeccable, compagne irréprochable dans toutes les sorties officielles, invitée parfaite et discrète chez Drucker… Mais voilà. Dans la Boîte à Questions de Michel Denisot, l’invitée du Grand Journal s’est dévergondée… La First Lady dissidente a réaffirmé être «toujours de gauche». Simple réponse du berger de la République à la bergère socialiste, donc.
Le temps des excès est terminé. Carla a trouvé en Nicolas Sarkozy «l’homme de sa vie». Parfaite hôtesse de l’Elysée, Carla joue à merveille son rôle d’épouse de chef d’Etat et garde sa fantaisie pour la musique et la poésie. Quadra éblouissante, maman d’un petit Aurélien, elle apparaît rassérénée, épanouie. Carla n’est qu’amour pour son petit mari, qui a pour elle l’étoffe «d’un Prince et d’un Bonaparte». Beauté saisissante, Carla ne veut plus attirer les regards mais «observer le métier» de son mari. Intarissable, elle vante l’intelligence étonnante et la boulimie de travail de son époux. «C’est inimaginable ce qu’il travaille. Il est comme Sisyphe, il aime porter la pierre.» Subjuguée, passionnée, Carla attribue à Nicolas «cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués». Et le juge «courageux pour deux, très protecteur, très paternel». Soumise, Carla Sarkozy ajoute : «C’est une grande aventure que d’accompagner un homme qui dirige la France». Avant chaque déplacement officiel, le couple fait corps: «Mon mari sort une carte à la maison et il m’explique où l’on va, quelle est l’histoire de ce pays, quelles sont ses particularités», explique la First Lady, docile et avide d’apprendre.
La tribune est aux abois et la femme du Premier ministre cambodgien Bun Rany Hun Sen en reste baba! Si la saison estivale est propice au romantisme, la Fête nationale a littéralement attisé la flamme du couple Sarkozy. Du défilé des forces armées à la garden-party, les tourtereaux du 55 Faubourg Saint-Honoré n’ont eu de cesse de fusionner, multipliant les élans passionnés et les regard enflammés.
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Si la force de frappe nationale est super-entraînée, la force d’attraction des époux de l’Elysée est tout bonnement irrésistible. Revue d’un bataillon de gestes tendres.
Le premier ministre indien voit un avenir commun avec la France… Le Président de la République préfère lui couver d’une main bien-intentionnée l’arrière-train de sa svelte et délicieuse épouse. Regarder loin, c’est bien. Être à deux, c’est mieux.
Après son inquiétant malaise suivi d’une brève hospitalisation, Nicolas Sarkozy a gagné les rives de la Méditerranée avec sa tendre Carlita. Au programme: farniente, baignades et torpeur des longues soirées d’été…
L’an passé, on s’était habitués à voir notre Président en caleçon imprimé tahitien et Carla Sarkozy, non pas en bikini, mais en sage maillot une pièce, blanc, raffiné, échancré juste ce qu’il faut. Entre leurs serviettes, leurs sacs de plage et leurs sandales méduses en plastiques, nos tourtereaux incarnaient à merveille les vacances de l’amour.
Sauf que ces deux-là, ce n’est pas une passion fugace ou l’histoire d’une saison…
Les époux de l’Elysée ont repris leurs quartiers dans le château Faraghi, la somptueuse demeure de la famille Bruni-Tedeschi construite sur la roche à la fin des années 1930.
Les palmes pour monsieur, le chapeau pour madame, le tout assorti aux tenues de chacun, les Sarkozy, toujours très tendances, s’apprêtent à passer un nouvel été de rêve au cap Nègre. Pour Nicolas, ce repos s’impose après son évanouissement «dû au surmenage». Carla, l’artiste, fait le plein de vitamines et d’inspiration. Ah! Les rochers abrupts chauffés par le soleil. La grande bleue qui vient caresser la pierre mais aussi revigorer les mollets et rafraîchir les idées. Dans ce décor paradisiaque, les Sarkozy, seuls au monde, se câlinent et s’embrassent…
En cette période de flottement social et de marasme économique, excentricité et démesure ne sont plus synonymes de congés réussis. Du temps de Cécilia, Sarko bronzait bling-bling sur le yacht de son ami milliardaire Vincent Bolloré et hantait les cottages pompeux de Wolfeboro, dans le New Hampshire. Bercé par la petite musique de Carla, il chausse dorénavant ses Ray-Ban en toute discrétion, dans une crique confidentielle du Lavandou, avec enfants et belle-maman!
Côté mer, la circulation nautique est réglementée au pied des falaises. Et les vedettes de la brigade nautique auront l’œil!.. Surtout s’il s’agit de croiser le regard azur et les courbes exquises de notre somptueuse sirène nationale, Carla Bruni-Sarkozy.
Jamais avare de confidences, le Président encense sa sublime épouse. Chanteuse à la voix fragile et dense, notre First Lady expire les bons mots comme la fumée d’une cigarette. Muse enchanteresse, elle enchaîne les interviews et fait la part belle à l’exaltation des sentiments d’une femme amoureuse, libre d’esprit et un brin espiègle…. Citations.
Nicolas:
«Avec Carla, c’est du sérieux.» (Conférence de presse, 08/01/08)
«En deux minutes, j’ai su que c’était la femme de ma vie!» (Point De Vue, 03/12/08)
«Lorsque, avec Carla, on regardait Jérusalem, j’ai bien compris ce que voulait dire: ‘j’ai vu le soleil pour la première fois.’» (Voyage officiel en Israël, 22/06/08)
«Alors toi, tu attaques le fromage dès 6 heures du matin!» ( Shopping à Rungis, 27/05/08)
«C’est sans doute une faiblesse, mais moi, Carla, je n’ai jamais été de gauche, mais j’aime la justice!» (Assemblée générale de l’ONU, 23/09/08)
«Je suis particulièrement heureux d’être ici avec une jeune femme…» (Discours officiel à Rio de Janeiro, Brésil, 22/12/08)
Carla :
«Prince est vraiment petit, vraiment mignon, mais vraiment bizarre. Napoléon, Sarkozy… Et bien, il y a quelque chose…» (Dailymail, 19/01/08)
«J’adorerais être enceinte. Mais si j’ai pris du ventre, c’est uniquement parce qu’il m’arrive de boire de la bière!» (VSD 10/07/08)
«Mon mari n’est ni fan ni critique mais impliqué dans ma musique. (…) Je joue toute la nuit et je le dérange au milieu de la nuit. Cela ne le met pas en colère, c’est pour lui un monde très différent du sien. Il est très gentil et il écoute tous mes doutes». (sur la BBC 17/09/08)
«Mes réflexes épidermiques sont de gauche. Ce n’est pas une idéologie ni un système. Je ne suis pas une militante, je ne l’ai jamais été. J’ai l’impression que les gens qui sont complètement d’un côté ou de l’autre ne pensent qu’avec une partie du cerveau». (Libération 21/06/08)
«Entre Nicolas et moi, ce ne fut pas rapide. Ça a été immédiat, je ne m’attendais pas à quelqu’un de si drôle, de si vivant. Son physique, son charme et son intelligence m’ont séduite. Il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués. (…) C’est inimaginable ce qu’il travaille. Il est comme nous tous, un peu comme Sisyphe, il aime porter la pierre.»
(La Véritable Histoire de Carla et Nicolas de Valérie Benaïm et Yves Azéroual, Editions du moment, 06/08)
«On ne peut pas accueillir toute la misère du monde…» (Grand Journal, Canal +, 18/09/08)
«J’aime être italienne. J’aime le tempérament italien et j’aime la cuisine italienne. Les Français sont souvent de mauvaise humeur, et les Italiens souvent de bonne humeur.» (Dailymail, 19/01/08)
«Souvent, je suis très heureuse d’être devenue française! Nous sommes perclus d’habitudes. Le pouvoir a souvent eu la même tête: des hommes blancs et plutôt âgés. Les habitudes, à terme, ça devient une sclérose! (…) Il faut aider les élites à changer». (JDD, 09/11/08)
«J’ai le monde de mon mari…C’est comme essayer d’être avec lui … sans tout changer de ce que je sais et de ma manière de vivre. Ce n’est pas si difficile, c’est comme jouer dans un film». (sur la BBC 17/09/08)
«Je ne m’attendais à rien. (…) J’ai été un peu surprise par le raz-de-marée mais c’était une surprise qui venait d’une certaine naïveté et d’une certaine inconscience. (…)
«J’ai toujours l’impression de ne pas être au niveau. J’essaye aussi de rester moi-même pour qu’il n’y ait pas de différence trop importante entre ce que je suis et ce que je donne à voir et j’essaye surtout de faire honneur à mon pays. Et c’est ça qui est difficile parce que c’est tout à fait nouveau pour moi, je n’ai pas de métier politique».
«Il y a les flagorneurs, les flatteurs c’est vrai, il y a les courtisans, mais il y a aussi beaucoup de gens très naturels, très normaux, très aimables».
(Vivement Dimanche, France 2, 07/09/08)
«Bien sûr, inconsciemment, j’aurais tendance à m’imaginer davantage en Jackie Kennedy qu’en Mme de Gaulle qui ressemble beaucoup plus à la femme française classique derrière son époux.» (Vanity Fair, 29/07/08)
Mais aussi:
«En épousant Nicolas, je suis tombée dans la marmite politique. Je n’y étais pas préparée.»
«Je ne pense pas que le bonheur d’un homme nuise à son efficacité: j’espère donner du bonheur à Nicolas.»
«Je veille à ce qu’il se repose.»
«Nicolas est courageux pour deux.»
«Je ne regrette rien… »
La presse internationale se gargarise des rumeurs d’infidélités au sein du couple de l’Elysée… Pendant que la machine à scandales s’emballe, Gala.fr vous démontre, par l’image, que Carla et Nicolas Sarkozy n’ont jamais cessé de s’aimer.
Ces deux là ont des sentiments, et il ne les cachent pas. Album-photos…
Justine Boivin
Jeudi 11 mars 2010