#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Après Mayotte, Emmanuel Macron est à La Réunion, mercredi 23 octobre. Le chef de l’Etat devra faire face à un climat social tendu un an après le mouvement des “gilets jaunes”, très suivi à La Réunion. Il est donc attendu de pied ferme sur l’île, les syndicats appellent d’ailleurs à la “grève générale” jeudi pour dénoncer “l’absence de réponses à la hauteur des enjeux”.Parmi ces enjeux, il y a le coût de la vie, en moyenne plus élevé à La Réunion de 7% par rapport à la métropole, avec un revenu médian inférieur de 30%. Après une inflation record en 2018 (+ 1,8%), les prix augmentent toujours en 2019. Le prix du carburant repart notamment à la hausse. Les Réunionnais expriment également de l’impatience face aux revalorisations promises par le gouvernement, comme celles de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou de l’allocution adulte handicapé, par exemple.”La République doit faire quelques choix radicaux”Autre sujet d’inquiétude, l’emploi. Le chef de l’Etat promet de ne pas arriver les mains libres. “La Réunion a été bousculée par des conflits sociaux très importants, a déclaré Emmanuel Macron à Mayotte, mardi. Le sujet de la vie chère reste essentiel. J’aurai des messages très forts sur l’agriculture et l’emploi, parce que quand je regarde le taux de chômage et le taux de pauvreté, tout particulièrement de notre jeunesse à La Réunion, je me dis là aussi que la République doit faire quelques choix radicaux.”Les chiffres sont dramatiques : 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté et près d’un Réunionnais sur quatre est au chômage. Pour les jeunes, ce chiffre grimpe à 42%. L’accueil réservé au chef de l’Etat sera donc “peut-être plus tendu qu’à Mayotte”, reconnaît l’un de ses conseillers.Avant La Réunion, Emmanuel Macron va faire une étape inédite dans les îles Eparses, au large de Madagascar. Il sera le premier président français à s’y rendre. Le chef de l’Etat posera le pied sur l’île de Grande Glorieuse, la plus grande de l’archipel (7 km²). Dans ce haut lieu de la biodiversité, il sera accompagné de scientifiques. 2 600 espèces y sont recensées, notamment des tortues vertes qui viennent y pondre.Les Glorieuses font partie des îles Eparses, des confettis français dont les eaux territoriales qui s’étendent jusqu’au canal du Mozambique. Et dont les sous-sols sont réputés potentiellement très riches en hydrocarbures (gaz, pétrole). Un récent rapport définit le lieu comme “la prochaine mer du Nord en puissance”.La France a pris cet engagement de renforcer ses aires protégéesEmmanuel Macronlors d’une conférence de presseL’archipel fait l’objet d’un conflit territorial avec Madagascar, car il a été rattaché à la France au moment de l’indépendance malgache en 1960. Cependant, l’Elysée assure qu’il n’y a aucune volonté d’asseoir la souveraineté de Paris, Emmanuel Macron loue d’ailleurs son entente avec le président malgache, Andry Rajoelina. “Tout ça se fait dans un esprit de concorde, de dialogue et d’apaisement dans la région avec nos voisins, nos amis”, a affirmé le chef de l’Etat.Le président malgache partage cet agenda climatique et biodiversité, lui qui a pris des décisions courageuses en matière de reforestation.”Les deux présidents se sont rencontrés en juin 2019 à l’Elysée. Ils ont d’ailleurs prévu de se revoir d’ici juin 2020, date du soixantième anniversaire de l’indépendance de Madagascar.Click Here: cheap all stars rugby jersey