L’assistance médicale à la procréation (AMP), dont l’extension aux couples de femmes fait débat, permet la naissance de plus de 22 000 enfants chaque année en France, soit 2,7% de l’ensemble des naissances.
2,7 % des naissances annuelles en France ont bénéficié de l'assistance médicale à la procréation.
L’
Assistance médicale à la procréation (AMP) désigne tous les procédés permettant la fusion d’un ovule et d’un spermatozoïde par intervention médicale et non par relation sexuelle.Ces procédés comprennent l’
insémination artificielle et différents types de
fécondation in vitro (FIV) qui sont pratiqués en France sous le contrôle de l’Agence de la biomédecine, un organisme public.Selon les derniers chiffres disponibles, l’AMP a donné lieu à 22 401 naissances en 2010, pour 139 344 tentatives effectuées.La méthode la plus ancienne est l’insémination artificielle qui consiste à injecter artificiellement des spermatozoïdes au moment de l’ovulation, au niveau du col de l’utérus ou de l’utérus. La fécondation se fait dans ce cas selon le processus naturel in vivo. Le sperme peut être congelé, notamment en cas de don de sperme.Les techniques de la fécondation in vitro existent depuis la fin des années 1970 et la naissance en 1978 de Louise Brown, le premier “bébé éprouvette“. Elles se composent de plusieurs étapes allant de la stimulation ovarienne destinée à récolter des ovocytes à la fécondation en éprouvette (in vitro) au transfert du ou des oeufs fécondés (on parle déjà d’embryon) dans l’utérus de la femme.Dans une FIV classique, spermatozoïdes et ovocytes sont simplement mis en contact dans l’éprouvette alors que dans la FIV avec
ICSI (intra-cytoplasmic sperm injection), un spermatozoïde est directement injecté par manipulation dans chaque ovocyte fécondable. On peut également congeler des embryons obtenus par FIV.Le don de sperme tout comme le don d’ovules sont autorisés en France, ce qui n’est pas le cas de la gestation pour autrui dans laquelle une “mère porteuse“ porte l’enfant du couple qui fournit en principe ses embryons. Les
dons de sperme ou d’ovocytes sont, comme tous les
dons d’organes en France, gratuits et anonymes, aucune filiation ne pouvant être établie légalement entre l’enfant issu du don et le donneur ou la donneuse.Selon l’Agence de la biomédecine, les spermatozoïdes et les ovocytes du couple demandeur d’AMP sont utilisés dans 95 % des cas en France, le reste se répartissant entre dons du sperme (qui ont abouti à 1 129 naissances en 2010) et dons d’ovocytes (188 naissances en 2010).L’AMP est prise en charge par l’assurance maladie à 100 % au titre de fertilité. Un maximum de 6 inséminations artificielles et de 4 fécondations in vitro est pris en charge par la sécurité sociale avant le 43e anniversaire de la femme.Relaxnews/AFPClick Here: Maori All Blacks Store