Selon une récente étude, 54% des parents jugent la communication difficile avec leur enfant atteint d’un cancer. Pour venir en aide à ces familles en souffrance, la Fondation La Roche-Posay et le Childhood Cancer International proposent des programmes de massages "parents-enfants", déployés dans 20 établissements hospitaliers de l’Hexagone depuis plus d’un an.
Sommaire
- Des gestes simples et ludiques
Aider les parents à communiquer avec leur enfant atteint de cancer par le biais de
massages. C’est l’idée originale et touchante d’un projet à visée internationale lancé en 2019 par la
Fondation La Roche-Posay en partenariat avec
Childhood Cancer International. Une étude dévoilée par la Fondation La Roche-Posay à quelques jours de la journée internationale des
cancers pédiatriques (samedi 15 février) souligne les difficultés rencontrées par les parents à
communiquer avec leur enfant malade. Une situation compliquée pour 54% d’entre eux, voire “très difficile” pour 26% des parents sondés. Parmi les épreuves rencontrées, ressort notamment l’incapacité des enfants à exprimer leurs émotions, évoquée dans 77% des cas.Ces relations parents-enfants fragilisées rendent difficiles le contact physique : 68% des parents cherchent à améliorer ce point pour se rapprocher de leur enfant. C’est en se basant sur ce critère que “les massages magiques” ont été pensés. Proposé dans 20 établissements hospitaliers de l’Hexagone, ce programme se présente sous forme de jeu avec des cartes illustrées par l’artiste suédoise Ingela Arrhenius. Des gestes simples et ludiquesRéalisables à l’hôpital ou à la maison, ces massages “magiques” ont été conçus par sept expertes engagées (socio-esthéticienne, infirmières, puéricultrice, danseuse, psychomotricienne, kinésithérapeute). L’enfant est le maître du jeu : il sélectionne la partie du corps qu’il souhaite se faire masser en posant des jetons sur le plateau de jeu en forme de lapin. Un manuel guide les parents pour seconder leur enfant tout au long de l’expérience. “Les gestes sont simples et ludiques. Les parents – ou toute autre personne avec l’accord de l’enfant- comme les grands-parents ou les frères et sœurs, peuvent les réaliser en toute autonomie, à l’hôpital ou à la maison. Ils sont adaptés à la maladie : le rythme et la pression des gestes ont été définis avec précaution. Ce sont de doux effleurages, comme un câlin“, explique dans un communiqué Isabelle Landault, puéricultrice à l’hôpital de Mantes-la-Jolie.Soutenu par plusieurs organismes de santé et de
lutte contre le cancer dont la Fédération Hospitalière de France, Unicancer et l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support, le programme vise à se développer à l’international. C’est déjà le cas au Brésil, qui a adopté le projet en septembre dernier.Selon l
‘Institut national du cancer, 2.500 nouveaux cas de
cancers sont diagnostiqués chez l’enfant et l’adolescent chaque année en France. A échelle mondiale, ce chiffre passe à près de 300.000 enfants par an de 0 à 19 ans, d’après des chiffres de l’
Organisation mondiale de la santé.Click Here: cheap sydney roosters jersey