On peut le dire : 50 ans plus tard, aucune marque, ni Land Rover, ni Jeep, n’ont produit un véhicule plus tout terrain que celui-ci. Et pour cause, puisqu’il est le seul à avoir roulé à la surface de la lune. Enfin, pas tout à fait le seul, puisque ce Lunar Rover parti avec la mission Apollo 15 a été suivi par deux de ses semblables, avec les missions Apollo 16 et Apollo 17.
250 kg
Conçu conjointement par GM et Boeing, qui avait largement explosé le budget de développement initialement prévu, le Lunar Rover respectait un cahier des charges assez strict : il ne pesait que 250 kg, pouvait transporter 490 kg de charge, et pouvait être replié et rangé dans un caisson d’à peine 450 litres. Et en l’absence d’air à sa destination finale, il ne pouvait évidemment pas être équipé d’un V8. C’est donc un petit moteur électrique de 0,25 ch qui entrainait les 4 roues, et emmenaient l’engin à la vitesse de pointe de 14 km/h.
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Et l’autonomie, direz-vous ? A peu près 10 km. “Ouais, déjà ridicule”, disent les anti-électrique. Sauf que l’autonomie était volontairement limitée, et pour une bonne raison : il fallait que les astronautes puissent rentrer à pied en cas de panne.
Aujourd’hui, les trois Lunar Rover sont toujours là-haut, attendant que l’homme retourne sur la Lune, et les fasse peut-être redémarrer. Ce serait la “sortie de grange” la plus extrême de l’histoire.