De retour sur scène avec Épilogue (d’abord joué au Paradis Latin du 5 novembre au 18 décembre, puis au Zénith de Paris du 26 au 31 décembre 2018), Florence Foresti a accordé cette semaine une interview à nos confrères de Paris Match pour évoquer les différents thèmes abordés dans son spectacle, comme les relations hommes-femmes mais aussi les réseaux sociaux.
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Elle-même assez active sur Instagram, où elle est suivie par plus de 545 000 adeptes, l’humoriste française a cependant expliqué qu’elle ne lisait plus vraiment ce qui se disait sur les différentes plateformes, elle qui a été échaudée par certains messages. “Je ne regarde plus les réseaux sociaux, parce que je n’aime pas les gens qui ne m’aiment pas. J’ai arrêté de regarder ma page Facebook quand j’ai été insultée et menacée. À cause d’une poignée de messages méchants, tu ne vois plus les messages gentils“, a-t-elle confié.
Moi je suis sur Instagram, lui suit le foot
Malgré cela, Florence Foresti ne peut s’empêcher de passer une bonne partie de son temps sur son smartphone et admet qu’elle a “un regard” sur la technologie. “Aujourd’hui, c’est 75% de notre vie ! Je peux passer une soirée en étant à la fois avec mon mec et avec mon téléphone. Moi, je suis sur Instagram, lui suit le foot sur son téléphone. Du coup, on s’engueule“, plaisante-t-elle.
En couple depuis plus de sept ans avec Xavier Maignon, réalisateur, directeur photo et auteur qui a notamment collaboré avec elle sur ses spectacles Motherfucker (2008) et Madame (2014), celle qui est maman d’une petite Toni (11 ans, née de sa précédente relation avec le producteur et directeur artistique Julien Mairesse) a ainsi justifié sa volonté de bannir les téléphones portables de son spectacle en se remémorant une anecdote mêlant amour et technologie. “La réalité, c’est que je suis allée voir le spectacle de Chris Rock à Londres. Il avait interdit les téléphones et là, j’ai vu des gens qui se parlaient, qui regardaient autour d’eux. Avec l’ami qui m’accompagnait, on s’est parlé et je me suis rendu compte que je ne le connaissais pas si bien que ça. J’ai vécu la même chose dans un club de jazz à New York avec mon mec. On s’est mis à boire des bières, à se parler, à ricaner comme des amoureux d’un mois. Mais je ne déroge pas à la règle. Si on ne m’enlève pas mon téléphone, je traîne dessus“, a-t-elle conclu.