Alors que la lenteur de la campagne de vaccination en France fait couler beaucoup d’encre, Jean Castex, largement pointé du doigt, a réagi à la polémique ce mardi 5 janvier. Interrogé par nos confrères de BFMTV, la Premier ministre en a profité pour tenter d’éteindre l’incendie.
Depuis le lancement de la campagne de vaccination en France, la polémique n’a eu de cesse d’enfler. Critiqué de toutes parts, Emmanuel Macron, qui avait promis lors de son allocution présidentielle du 31 décembre dernier qu’il ne laisserait aucune “lenteur injustifiée” s’installer, a convoqué Jean Castex et Olivier Véran pour une réunion d’urgence ce lundi 4 janvier. De son côté, le Premier ministre a une nouvelle fois défendu la stratégie mise en place par l’exécutif ce mardi 5 janvier au micro de BFMTV.
Largement pointé du doigt, le Premier ministre a déclaré être “déterminé à protéger les Français, à les vacciner“, et de rappeler que le gouvernement a “un chemin que nous traçons et que nous suivons“. Alors que de nombreuses voix s’élèvent, parmi lesquelles Xavier Bertrand, qui évoque “une faute gravissime” de la part d’Emmanuel Macron, Jean Castex a tenté, tant bien que mal, d’éteindre l’incendie. “La polémique n’aide absolument personne et n’apporte aucune solution, ni sur le terrain sanitaire, ni sur le terrain économique et social“, s’est agacé l’ancien maire de Prades qui refuse d'”entrer dans ce type de considération“.
Matignon se défend de “tout retard”
Alors que la colère gronde, “A Matignon, l’entourage du Premier ministre nie ‘tout retard’ et promet que ce simple ‘décalage’ sera bientôt rattrapé”, rapportent nos confrères du Figaro ce lundi 4 janvier. Si Emmanuel Macron n’épargne pas ses ministres, ces derniers, à l’image d’Olivier Véran, restent imperméables aux critiques. “Je ne confonds pas vitesse et précipitation, nous prenons le temps de la pédagogie et de l’explication” a fait savoir le ministre de la Santé sur France 2. Dans des confidences faites à ses proches et relayées par le Journal du Dimanche ce 3 janvier, le chef de l’Etat a de son côté laissé entendre que ses troupes étaient à la traîne. “Nous sommes sur un rythme de promenade en famille, et ce n’est à la hauteur ni du moment, ni des Français”, s’est-il insurgé. Et de conclure : “Moi je fais la guerre le matin, le midi, le soir et la nuit. Et j’attends de tous le même engagement. Or là, ça ne va pas (…) Ça doit changer vite et fort et ça va changer vite et fort.”
Crédits photos : Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage
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