Bien qu’elle ait été dithyrambique lors de son hommage au Sénat, Roselyne Bachelot n’a pas forcément été très tendre avec Valéry Giscard d’Estaing par le passé.
On l’a connue moins flatteuse à son égard. Si Roselyne Bachelot a rendu un hommage poignant à Valéry Giscard D’Estaing, décédé des suites du coronavirus le 2 décembre, à la tribune du Sénat, elle n’a pas toujours eu des mots gentils à son égard. Au contraire, l’actuelle ministre de la Culture avait tenu des propos acides envers le cinquième président de la République. C’était en 2013, à l’occasion d’une interview à la RTS, la télévision suisse, comme l’ont rappelé nos confrères du HuffPost.
C’est Darius Rochebin qui menait l’entrevue. Le journaliste suisse qui a rejoint LCI à la rentrée, proposait à la ministre de la Culture d’associer chaque président de la République à un superlatif. Et lorsqu’il a fallu désigner le chef de l’État “le plus bête”, Roselyne Bachelot réfléchit un temps et répond : “Le plus bête ? Je vais peut-être dire Giscard.” Si l’ancienne ministre de la Santé soulignait qu’il était tout de même “supérieurement intelligent”, elle a justifié sa réponse par ces propos. “Il est le plus bête, non pas au sens qu’on ne comprend pas quelque chose, explique Roselyne Bachelot à la télévision suisse. Cette bêtise qui est l’inadéquation à comprendre un certain nombre de choses ou à s’adapter à certaines situations. C’est ça la véritable intelligence : c’est la faculté d’adaptation, plus que l’intelligence purement théorique”
Roselyne Bachelot s’est rattrapée
Il semblerait que Roselyne Bachelot a revu son jugement à propos de Valéry Giscard d’Estaing. Lorsque son décès a été annoncé, elle est la première membre du gouvernement à s’être exprimée pour lui rendre hommage. Au Sénat, la ministre de la Culture a dépeint le châtelain comme “l’auteur de nombreuses réformes novatrices qui marquent encore aujourd’hui la société française”, en prenant pour exemple le droit à l’avortement, l’abaissement de la majorité civile, le divorce par consentement mutuel, l’élargissement du droit de saisie du Conseil constitutionnel et la fin de la tutelle sur la télévision publique.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
Click Here: kildare gaa jerseys