Le 18 décembre prochain, une première décision de justice tombera au sujet du gel des royalties de Johnny, demandé par ses aînés David Hallyday et Laura Smet. Un délibéré décisif, tant les aînés du chanteur disputent encore la succession de leur père à Laeticia Hallyday, désignée comme sa seule bénéficiaire. Si telles furent les dernières volontés de l’icône Hallyday, une décision de son manager Sébastien Farran y a contribué…
Sa position est délicate. Dernier manager de Johnny, Sébastien Farran accompagne Laeticia Hallyday dans son deuil et la conseille sur la meilleure façon de faire vivre la mémoire et le talent du rockeur, depuis un an. Après avoir contribué à la finalisation et à la sortie de l’ultime album de l’icône Hallyday, Mon pays, c’est l’amour, écoulé à plus d’1 million d’exemplaires à ce jour, le quadragénaire a récemment évoqué d’autres projets plus surprenants. Bien que choisi par Laeticia pour manager Johnny, à l’aube des années 2010, Sébastien Farran a également manifesté une volonté d’apaisement dans la guerre qui oppose la veuve du chanteur aux deux aînés de celui-ci, David Hallyday et Laura Smet.
Après une audience très mouvementée, le 27 novembre dernier, le palais de justice de Paris doit rendre son verdict sur le gel des royalties de Johnny, demandé par David et Laura, ce 18 décembre. D’autres audiences sont prévues début 2009 concernant la validité du testament californien du rockeur. L’enjeu reste toujours le même : déterminer qui peut prétendre à la succession de Johnny, rédigée au seul profit de Laeticia.
La “volonté d’apaisement” de Sébastien Farran n’est peut-être pas seulement l’expression d’un homme fatigué par les déchirements d’un clan et les révélations ravageuses pour l’artiste qu’il a représenté. Dans son livre La ballade de Johnny & Laeticia (Fayard), Benjamin Locoge révèle en effet le rôle qu’a joué Sébastien Farran dans la guerre qui fait rage actuellement. Confesseur du couple Hallyday pendant près de 15 ans, le journaliste de Paris Match relate en effet comment la veuve de Johnny a pu devenir incontournable dans les affaires du rockeur : “Sébastien Farran l’a convaincu de l’utilité de monter une société commune avec Laeticia, notamment pour la production des prochains concerts. Born Rocker vend ainsi les prestations du chanteur à différents promoteurs. Tout cela reste en famille. Et c’est la meilleure solution pour les Hallyday. Car, oui, les concerts sont de vraies sources de revenus. Johnny peut exiger une avance de plusieurs millions d’euros avant chaque tournée, qui sera remboursée par les ventes des billets et le merchandising. Le prix moyen du Rester Vivant Tour s’affiche à 80 euros. Avec une centaine de dates prévues dans des salles de 6000 places en moyenne, cela permet de voir venir (…)”
Sauf peut-être l’essentiel : la volonté de David Hallyday et de Laura Smet d’être reconnus comme les enfants et de fait, selon la loi française, les héritiers de leur père…
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