Jusqu’à présent, Chandra Wilson ne s’était jamais exprimée publiquement sur un tourment qui lui cause bien des soucis : la maladie incurable de sa fille.
Médecin sur le petit écran, Chandra Wilson n’en reste pas moins, dans la vraie vie, une mère prompte à s’alerter à la moindre défaillance de sa fille adorée, Sarina McFarlane, âgée aujourd’hui de 23 ans. Une disposition naturelle à se faire du souci pour sa progéniture qui lui a permis de comprendre le pourquoi de ses vomissements incessants parvenus à l’âge de 16 ans.
C’est en effet à cet âge que Sarina, de retour d’une fête entre amis, s’est mise à avoir d’horribles nausées. Croyant d’abord à une simple intoxication alimentaire, Chandra Wilson regarde sa fille souffrir mais pense que tout cela va passer aussi vite que c’est arrivé ; sauf que ces vomissements deviennent récurrents. « Elle avait des vomissements violents et des douleurs abdominales. C’était fou. Je savais que ma fille avait quelque chose de terrible et personne ne pouvait me dire quoi ! », vient-elle d’expliquer au magazine People.
Dès lors, l’actrice comprend qu’une chose cloche dans le corps de sa fille. Aussi, à l’instar de Miranda Bailey, son personnage dans Grey’s Anatomy, Chandra Wilson, en bonne dure à cuire ne se laisse pas abattre. Ainsi elle se met à consigner tout ce qui pouvait aider à diagnostiquer au plus juste la maladie : « Je me suis mise à noter tout ce qu’elle mangeait, où nous étions, toutes ces informations moi-même. A chaque visite à l’hôpital, je mettais toutes les informations dans un classeur. Au bout de huit mois, je me trimballais avec un classeur gigantesque. »
Après dix mois d’attente et de frustrations où mère et fille se rendent très souvent à l’hôpital, les médecins peuvent enfin donner un diagnostic en bonne et due forme : Sarina est atteinte du syndrome de vomissements cycliques et de dysfonctionnement mitochondrial (déficit biochimique dans les cellules).
D’abord « apeurée, frustrée et dépressive. » notamment à cause du regard « des jeunes à l’école qui pensaient que je me faisais vomir pour maigrir », Sarina se fait une raison en acceptant cette maladie incurable dont certains médicaments permettent d’en contrôler les symptômes. Et c’est à présent avec la même force de caractère que sa glorieuse mère qu’elle vit avec, poursuivant brillamment des études de scénariste à l’université. « Je pourrais être triste mais cela revient de toute façon tout le temps… », a-t-elle confié.
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