Celle qui nous a fait danser avec son tube French Cancan revient avec Motel Bamako, un album engagé. A l’image de ses combats contre les violences faites aux femmes. Épanouie, elle pose pour la première fois avec Marco Conti, l’homme de sa vie.
Gala : La presse qualifie votre nouvel album, Motel Bamako, de retour aux sources. Vous étiez-vous éloignée de vos racines ?
Inna Modja : Non, je vais très souvent au Mali, une grande partie de ma famille y vit toujours (quatre frères et sœurs sur sept et ses parents, ndlr). Seulement, avec cet album, j’ai la sensation de repartir de zéro. J’avais besoin de raconter qui je suis et d’où je viens. J’ai décidé de ne plus me cacher derrière mes chansons.
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Gala : Le son de votre nouvel album est plus chaud, les textes plus sombres, plus engagés…
I. M. : C’est vrai, je suis plus directe dans mon discours : dans mon premier single, Tombouctou, j’appelle les femmes maliennes à se libérer du carcan religieux et sociétal. Dans les autres chansons, j’aborde l’islamisme radical dans le nord Mali, la guerre, le sort des déplacés, etc. Je ne peux pas être indifférente car tout cela pèse sur nos vies, sur celle de ma famille et la mienne.
Gala : Vous semblez très proche de votre famille…
I. M. : Très. D’ailleurs, dans le clip de Tombouctou, il y a ma mère, ma grand-mère, ma sœur, la fille de ma sœur, une petite cousine et une amie… qui sont d’accord avec ce que je revendique. Ma famille est très présente dans ma vie et ma musique.
Retrouvez l’interview d’Inna Modja en intégralité dans Gala ce mercredi.
Crédits photos : Julien de Rosa / Starface