Hier, le dessinateur Georges Wolinski tué dans l’attentat contre Charlie Hebdo a été inhumé à Paris. L’occasion pour ses proches et pour des anonymes de lui rendre un dernier hommage.
Jeudi 15 janvier, une journée chargée en émotion. Tignous, Bernard Maris, Elsa Cayat, Franck Bolinski, assassinés lors de l’attentat à Charlie Hebdo qui a fait 12 victimes, ont eu droit à un dernier hommage.
Les obsèques de Georges Wolinski se sont déroulées au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Autour d’un cercueil en bois clair orné d’un bouquet d’anémones, sa famille, ses amis, mais aussi des anonymes et des personnalités se sont rassemblés pour lui rendre hommage. Parmi lesquelles, Emma de Caunes, Valérie Trierweiler, la ministre de la culture Fleur Pellerin, le journaliste Ivan Levaï, l’ancien patron du journal satirique Philippe Val, le directeur du théâtre du Rond-Point Jean-Michel, ou encore, Caroline Fourest ex-collaboratrice de Charlie Hebdo.
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Les jazzmen Miles Davis et John Coltrane ont accompagné en musique cette cérémonie où la foule pouvait admirer le dernier dessin de Wolinski, représentant un couple faisant l’amour—la femme tenant la main d’un autre homme flottant vers le ciel et se dirigeant vers Saint-Pierre—posé sur un chevalet. Quelques heures plus tard, dans l’après-midi, les centaines de personnes venues aux obsèques se sont déplacées au cimetière du Montparnasse où avait lieu l’inhumation. Sa fille Elsa, qui témoignait il y a peu de sa tristesse dans une lettre bouleversante, s’est exprimée au micro de BFM TV: « ils ont tué mon père mais pas ses idées ». Entre les rires et les larmes, Elsa Wolinski a tenu à honorer la mémoire de son père.
Georges Wolinski, père de la bande dessinée Le roi des cons, était le pilier de Hara-Kiri avec son ami Cabu, lui aussi décédée dans l’effroyable attaque. Le dessinateur âgé de 80 ans avait collaboré avec d’autres canards: L’Humanité, Le Nouvel Observateur et Paris Match, et avait reçu la Légion d’Honneur en 2005.
Crédits photos : Visual