Au sommet de sa gloire, Katy Perry, 29 ans, rayonne et impressionne. Son 4e album, Prism, cartonne, et pourtant, tout n’a pas été facile ces derniers temps pour la superstar. Divorce, doutes, difficultés amoureuses: elle se confie au Marie Claire américain ce mois-ci dans un long entretien.
Sa carrière et sa notoriété se portent plutôt bien. Sa chanson Roar est un vrai tube, et pourrait même décrocher le Grammy Award de chanson de l’année – verdict le 26 janvier 2014 à Los Angeles. Elle est aussi, comme si cela ne suffisait pas, la reine de Twitter, avec ses 48 millions d’abonnés, ce qui donne un bon aperçu de sa cote d’amour auprès du public.
Pourtant, côté sentiments, estime de soi et sérénité, ça n’est pas tout à fait «Paradise Valley» pour Katy Perry, malgré ce que lui chante le séduisant John Mayer, son boyfriend depuis 2012. Elle révèle d’ailleurs qu’elle a dû, à un moment, pleine de doutes, se résoudre à prendre ses distances avec le beau guitariste de 36 ans. «Ç’a été comme une douche froide, et j’ai dû faire une vraie introspection pour comprendre ce qui n’allait pas chez moi». La star, qui pose en couverture du magazine Marie Claire (version américaine) de janvier 2014, revient sur son mal-être, et sur son choix momentané d’interrompre leur relation, solution salutaire, mais qu’elle dit n’avoir pas choisie. «C’est ce qui m’a amenée à une prise de conscience, à comprendre que si je n’avais pas un peu d’amour pour moi-même, je serais incapable de garder l’amour que je voulais. J’avais encore besoin de régler certaines choses concernant mon ex-mari».
Car Katy n’a pas tout à fait digéré son divorce d’avec l’acteur anglais Russell Brand, lequel avait mis fin à leur histoire par un texto, le soir du jour de l’an, en 2011, après seulement 14 mois de mariage. Elle ajoute qu’elle a traversé une période très sombre, un chagrin d’amour en bonne et due forme (elle en a même fait une chanson) mais ne s’étend pas. On saura juste qu’elle était au fond du trou les deux semaines après avoir appris la décision de son mari: «Ok, très bien. Je ne peux pas supporter ça, c’est trop violent pour le moment, me suis-je dit. J’étais juste là, vous savez, à manger des flamin’hot cheetos (crackers très pimentés, ndlr) et à boire, c’est la vérité.» Une jeune femme comme nous, vulnérable, en somme.
Mais Katy a pris la situation à bras-le-corps et tout va mieux désormais. «Je suis allée voir un spécialiste de médecine chinoise qui m’a donné des compléments alimentaires et des vitamines (…) j’ai senti mon esprit s’emballer comme quand j’avais 17 ans. Ça a changé ma vie. Mon esprit est si vif, maintenant, mon corps est au top, et ma peau aussi!», déclare-t-elle. Quant à l’avenir, la chanteuse aux yeux bleus n’est pas encore prête pour la maternité: « Quand je fonderai une famille, je veux que ce soit parce que j’ai vraiment envie d’être une maman. Russell voulait absolument que je lui donne des enfants. Mais je savais que je n’étais pas prête. Je pensais que c’était une tentative de me contrôler». La preuve, pour ceux qui en doutaient, encore qu’elle refuse tout net de se laisser dicter un chemin.
En revanche, elle est toujours prête pour des crackers et autres spécialités addictives, puisqu’elle vient de poster sur Twitter, à destination de ses innombrables fans, une photo de sa dernière drogue: un bol de junk food au poulet à réchauffer au micro-ondes en 45 secondes. En femme pressée de profiter de la vie sans doute!