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Alec Baldwin débarqué d’un avion de ligne

Lors d’un vol Los Angeles-New York, Alec Baldwin a été prié de descendre de l’avion encore en porte d’embarquement. Il jouait à un jeu sur son smartphone et tweetait en live, ce qui, en plus d’être contraire aux règles de sécurité, a énervé, l’équipage.

Si un jour Alec Baldwin et Gérard Depardieu se rencontrent, ils se gausseront en se racontant leurs mésaventures aériennes. Alors que notre Gégé national s’est fait remarquer sur un vol Ryanair en satisfaisant une envie pressante dans une bouteille, l’acteur américain s’est fait débarquer parce qu’il ne voulait pas éteindre son téléphone portable.

Alec Baldwin ne s’en servait pas pour téléphoner, mais pour jouer à Word with friends, une sorte de Scrabble pour smartphone. Complètement plongé dans une partie de ce jeu hautement addictif, la vedette holywoodienne n’a pas vu que l’avion était toujours en porte d’embarquement. Une hôtesse lui a alors demandé d’éteindre son portable sinon l’avion ne pourrait pas décoller. Selon un passager, il se serait énervé, aurait quitté son siège pour se rendre aux toilettes en claquant bruyamment la porte. Un comportement qui a conduit le commandant de bord à faire expulser l’outrecuidant de son avion. Baldwin a alors posté sur Twitter le message suivant: «Une hôtesse de l’air d’American m’a engueulé alors que je jouais à Word with Friends (WWF) pendant que nous étions toujours à la porte d’embarquement, sans bouger».

Quelqu’un présent sur le vol a alors twitté: «Alec Baldwin a dû quitter un avion d’American Airlines à Los Angeles. Nous sommes resté bloqués aux portes d’embarquement. C’est affreux que tout le monde ait dû attendre à cause de lui». L’acteur a vu le message et s’est quelque peu énervé, déversant son fiel sur son compte Twitter: «Je suis sur le vol de 15h00, l’équipage a déjà l’air plus intelligent», «United devrait avoir une app à bord pour jouer à WWF avec les autres passagers. American devrait avoir une app pour lire l’Ancien testament avec l’équipage». Il dit également que sur cette compagnie «des profs de gym d’écoles catholiques à la retraite trouvent des emplois d’hôtesses de l’air».

Bref, Alec Baldwin n’est pas près de remettre les pieds dans un avion d’American Airlines. Il choisira désormais ses compagnies en fonction d’un critère essentiel à ses yeux: pouvoir jouer sur son téléphone.