C’est ce soir, en prime time et sur France 3: les Victoires de la Musique Classique récompenseront une poignée de virtuoses lors d’une cérémonie présentée par et Frédéric Lodéon. La musique classique à la rencontre de son public… toujours plus nombreux, assure René Martin, le fondateur de la Folle Journée de Nantes.
Certes, le red carpet ne devrait pas être aussi sexy que celui, dimanche soir, des Grammy Awards. Mais les 18e Victoires de la Musique, qui se dérouleront lundi en direct de la cité des Congrès de Nantes, espèrent bien réaliser un score encore meilleur que l’an dernier: l’émission avait fédéré 2 millions de téléspectateurs.
« On a envie de faire de l’audience, de faire aimer la musique classique », explique à l’AFP la responsable de la musique à France Télévisions, Pascale Depouridis. Du spectacle, donc, plutôt que de la compétition, animé par Marie Drucker et Frédéric Lodéon et par les 19 artistes nommés dans les différentes catégories « soliste instrumental », « artiste lyrique », « compositeur », « enregistrement », « révélation soliste instrumental », « révélation artiste lyrique ».
Au programme de la soirée, notamment: le violoniste arménien de 25 ans Serge Khachatryan, la musique yiddish traditionnelle du clarinettiste Philippe Berrod avec les musiciens du Sirba Octet, accompagnés de la chanteuse Isabelle Georges et de l’Orchestre national des Pays de la Loire. En compagnie du même orchestre, l’humoriste
présentera un sketch musical, « La machine à écrire ». Le compositeur Etienne Perruchon a prévu de faire chanter le public.
Début février, le succès de la Folle Journée de Nantes ne se démentait pas avec quelque 140 000 visiteurs sur cinq jours: Gala.fr y a rencontré le fondateur et organisateur de ce festival de musique classique extrêmement populaire, René Martin, ainsi que Brigitte Engerer, pianiste virtuose qui recevra ce soir une Victoire d’honneur. Regardez notre reportage:
Serfati
Lundi 14 février 2011