déchante: elle vient d’être condamnée à 3 mois de prison par une cour de Beverly Hills.
Sur l’ongle du majeur de sa main gauche était écrit « fuck U ». Si lors de sa comparution Lindsay Lohan voulait jouer à la dure avec la presse (ou la justice?) façon caïd du collège, c’est dans la cour de promenade d’une geôle californienne qu’elle va éprouver ses nerfs. Lesquels n’ont pas été très solides lorsque le verdict du tribu,al de probation de Beverly Hills est tombé: 90 jours de prison pour violation de mise à l’épreuve dans une affaire de conduite en état d’ivresse en 2007.
Des larmes, des hoquets, les yeux rouges: la fête est bien finie pour cette star déjà déchue de 24 ans, fauchée non par les mots de la juge Marsha Revel, mais par son propre comportement immature. D’où cette nouvelle obligation, assortie à sa peine d’incarcération: suivre un programme de 90 jours sur les dangers de l’alcool et de la drogue. Mais dès le 20 juillet, Lindsay Lohan devra se rendre aux autorités afin de purger sa peine de prison. Si cette dernière n’est pas écourtée reportée ou contrario allongée pour mauvaise conduite, l’actrice devrait donc sortir de maison d’arrêt en octobre prochain. Et d’ici son entrée en cellule, elle devra conserver le bracelet électronique anti-alcool qu’elle a été condamnée à porter depuis la fin mai, pour ne pas avoir répondu à une convocation de la cour. Son excuse de l’époque:elle était coincée en France au festival de Cannes, après le vol de son passeport. Du coup, il ne lui restait plus qu’à faire la fête pour patienter.
Cette peine d’incarcération que la juge Revel justifie par la légèreté avec laquelle Lindsay Lohan a « suivi » ses séances du programme de sensibilisation aux dangers de l’alcool dont elle a tout de même séché sept rendez-vous! Puérilement, la starlette sanglotante a voulu faire croire à la magistrate qu’elle croyait avoir été bien sage: « C’est une longue histoire pour moi et et je ne veux pas que vous pensiez que je ne vous respecte pas, ni vous ni vos jugements, car je pensais vraiment avoir fait ce qu’il fallait ».
J.-F.T.
Mardi 7 juillet 2010