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Mazarine Pingeot: les secrets de son enfance révélés

, fille illégitime de , était l’objet, avec sa mère, d’un régime de faveur au sein de la République révélé par le super-gendarme de l’Elysée, puis préfet, Christian Prouteau dans un livre à paraître ce jeudi…

Ce jeudi, Mazarine Pingeot publie un nouveau roman intitulé Mara, chez Julliard. La fille longtemps cachée de François Mitterrand y parle encore de secret et de filiation. Difficile de n’y point deviner un contre-feu au livre signé Christian Prouteau, responsable à l’époque de la sécurité à l’Élysée, dans un livre à paraître le même jeudi!

La Petite Demoiselle Et Autres Affaires d’État (aux éditions Michel Lafon), récit signé par le gendarme, relate sa mission d’alors: protéger Mazarine Pingeot,fruit de la relation extra-conjugale du président socialiste d’alors avec Anne Pingeot. Une mission très spéciale que le militaire assura durant 13 ans, avec huit « super-gendarmes », mobilisés sur cette affaire d’Etat 24 heures sur 24. Leur zone d’action? « De l’appartement privé de la mère de Mazarine à Paris (6e) à celui de l’État quai Branly (7e), en passant par le domaine présidentiel de Souzy-la-Briche (Essonne). »

Celui qui a fondé le désormais célèbre GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) il y a 36 ans, avait été aussi chargé, en 1982, de restructurer la sécurité de François Mitterrand, selon les voeux de ce dernier pour en faire le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR). Or, c’est cette année-là que Christian Prouteau doit devenir la nounou armée de Mazarine, 8 ans à l’époque, qu’il surnomme « la petite demoiselle ». Et même entre le gendarme et le président, jamais elle ne sera appelée autrement. Un secret d’Etat si bien établi qu’un gendarme s’installe dans une chambre de bonne au-dessus de l’appartement du 6e arrondissement de la maîtresse et de l’enfant illégitime de François Mitterrand. Un comble ou ce qui ne s’appelle pas encore de la « police de proximité »? En tout cas, si la concierge était dans l’escalier, le flic était à l’étage.

Puis la femme et la fillette s’installent à Souzy-la-Briche. Il s’agit de la villégiature de la République Française située dans le département de l’Essonne et mise à disposition… du premier ministre. Lequel, pour raison de « réduction budgétaire de la Présidence », n’y va pas, laissant le domaine en location.

A l’époque, c’est différent. François Mitterrand a fait retaper les lieux, et en fait sa destination de week-end pour voir Mazarine y pratiquer l’équitation… grâce à la construction d’écuries pour les besoins de la princesse de la République. Prouteau nous apprend que les gendarmes, chargés d’éloigner les journalistes, sont les partenaires de pétanque de François Mitterrand, mais aussi ses escabeaux humains quand il fait aller chercher le chaton de Mazarine perché dans un arbre… Mais la fillette fut, d’après le gendarme, un « rayon de soleil » dans un monde de brutes. Même s’il a brillé dans l’ombre, aux frais du contribuable.

J.-F.T.

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