Les bénévoles d’une association analysent le lot d’une soixantaine de passeports issus d’une donation. Ces passeports sont recoupés avec les registres du camp Oddo afin de retracer le parcours des familles arméniennes, rescapées du génocide. Situé dans les quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), ce camp était un ancien site militaire de la Première Guerre mondiale. Il servit en partie à l’accueil des 60 000 Arméniens qui ont trouvé refuge dans la cité phocéenne. Créée en 1997, l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne permet de redécouvrir l’âme d’un peuple. “On découvre ce qu’a été la poésie grâce aux troubadours, ce qu’a été la musique, on connaît la liturgie, les chants religieux”, explique Patrick Tcharbatchian, bénévole.Elle recoud des livres“Quand une langue d’un peuple est parlée, lue et écrite, ce peuple ne meurt jamais”, assure Maryse Keusseyan qui restaure, dans son petit atelier, une cinquantaine de livres par an. Ces livres, écrits en arménien, arrivent en piteux état. Après les avoir débrochés, elle va les recoudre page après page. “On était un peuple chrétien donc la première chose qu’ils emmenaient, c’est la Bible”, conclut-elle. Le JT
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JT de 12/13 du mercredi 24 avril 2019 L’intégrale
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