Après près de deux ans de commercialisation, le bilan sur le Gardasil, vaccin contre le cancer de l’utérus, ne remet pas en cause le rapport bénéfice/risque de ce vaccin. Depuis novembre 2006, ce vaccin a été délivré à 800 000 jeunes filles ou jeunes femmes en France.
Le Gardasil est indiqué pour vacciner contre certains papillomavirus humains, responsables de cancers de l’utérus. Les recommandations vaccinales le préconisent principalement aux adolescentes de 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de relation sexuelle ou au plus tard un an après leur premier rapport.Entre fin 2006 et juin 2008, 1,4 million de doses ont été délivrées, et 800 000 jeunes femmes ont été vaccinées. Parmi elles, 400 000 ont reçue une seule dose, 200 000 deux doses et 200 000 trois doses. La majorité des vaccinations se faisaient dans le cadre de “rattrapage“. L’étude de pharmacovigilance a recensé 700 notifications : 86 % concernent des effets secondaires bénins et transitoires. Les effets indésirables graves ayant nécessité une hospitalisation concerne des réactions attendues et seules quelques cas de maladies auto-immunes ont été déclarés, mais qui n’ont pas été imputés au vaccin.
En conséquence, l’Afssaps conserve le profil de sécurité d’emploi du Gardasil tel qu’il a été mis en place lors de son autorisation de mise sur le marché.
Sources : Communiqué de presse de l’Afssaps – juillet 2008