C’est une étude commandée par le Paris Saint-Germain au Centre de droit et d’économie du sport (CDES), pour quantifier son poids économiqueen France à l’occasion des 10 ans de l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI). Selon ce document, le PSG a payé 1,9 milliard d’euros de contributions sociales et fiscales depuis 2011. Ce chiffre englobe les impôts payés par les joueurs, le club, et la contribution de celui-ci au budget des organismes sociaux.
Pour la saison 2019-2020, le PSG a versé un montant record de 269,3 millions d’euros, plus du triple de la somme acquittée en 2011-2012 (81 millions). Selon l’étude, il a généré plus de 182,2 millions d’euros d’impact en Île-de-France, via ses matchs à domicile ou ses investissements (102,2 millions en dix ans dans les infrastructures), comme le futur centre d’entraînement de Poissy, dans les Yvelines.
Cela représente 2.150 emplois équivalents temps plein, qu’ils soient directs, indirects ou induits, issus d’un tissu de plus de 800 entreprises collaborant avec le club.
« En l’espace de dix ans, le PSG est devenu l’une des principales franchises de sport au monde et même la plus dynamique ces trois dernières années », s’est félicité le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, cité dans le communiqué du club.
Un manque à gagner de 100 millions pour cause de Covid
Selon le cabinet Deloitte, le PSG a été le septième club de football à générer le plus de revenus dans le monde en 2019-2020 (540,6 millions d’euros).
Le club parisien a enregistré sur la saison écoulée un manque à gagner estimé à 100 millions d’euros en raison de la pandémie, qui l’a notamment contraint à jouer la quasi-intégralité de la saison sans public.
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