« Mortal Kombaaat » ! La chanson thème techno résonne toujours dans la tête des fans. Et ce n’est pas fini ! Mortal Kombatde Simon McQuoid, disponible en achat digital et en VOD ce mercredi et que la Warner n’exclut pas de sortir bientôt en salle, remet la version cinéma au goût du jour.
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Au commencement était un jeu de baston. Comprendre que les joueurs y orchestraient des combats gorissimes avec arrachage de colonne vertébrale de l’adversaire (authentique !) et pléthore de giclées d’hémoglobine. Paul W. Anderson a immortalisé Mortal Kombat sur grand écran en 1995 dans une série B de derrière les fagots. 20 Minutes a comparé les deux vesions qui ont chacune des atouts dans leur jeu.
Le scénario : égalité
C’est à peu près ex-aequo, mais ce n’est pas pour l’histoire qu’on apprécie Mortal Kombat. C’est pour voir les concurrents s’affronter dans des combats (pardon des Kombats) mortels ! Les deux versions ont des scénarios qui tiendraient sur un timbre-poste de taille moyenne : des as d’arts martiaux aux pouvoirs surdimensionnés affrontent des méchants.
Le ton : plus fun en 1995
On peut reprocher beaucoup de choses à Paul W. Anderson mais il faut reconnaître que le réalisateur n’a jamais été prétentieux. Il a bien saisi l’élément ludique dans « vidéo ludique » pour livrer un film franchement marrant. Simon McQuoid ne rigole pas du tout pour envoyer ses artistes martiaux à la baston. Les combats sont superbes, plus virtuoses que ceux 1995, mais largement moins fun.
Les dialogues : plus pompeux en 2021
Tant que les comédiens se tapent sur la figure, tout va bien. Mais dès qu’ils ouvrent la bouche, ça se gâte. Dans la version 2021, on a vraiment l’impression qu’ils lisent du Shakespeare quand ils déclament des répliques grandiloquentes comme « le sort du monde est entre nos mains » avec un sérieux papal. La version de 1995 était moins pompeuse.
Les effets visuels : plus spectaculaires en 2021
Alors là, il faut reconnaître que la version 2021 est plus réussie que celle de 1995. De gros progrès ont été faits du côté des effets visuels. Quand Sub-Zero, guerrier pas vraiment sympa, génère son sabre de glace en un plan, le spectateur frissonne de plaisir. Idem quand on découvre un Goro très réussi avec ces quatre bras meurtriers. Quelques scènes bien sanglantes sont aussi dignes du jeu. C’est principalement pour cette raison ce nouveau film mérite le coup d’œil. Sans faire oublier pour autant son prédécesseur.