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Mercato : « Merci pour tout petit prince »… Rennes dit adios à sa pépite Eduardo Camavinga

Formé au Stade Rennais Eduardo Camavinga a signé au Real Madrid mardi lors du dernier jour du mercato estival. On parle d’une somme de 31 millions d’euros, auxquels s’ajoutent des bonus.Le milieu de terrain s’était révélé en 2019 alors qu’il n’avait que 16 ans, battant tous les records de précocité. A l’heure de perdre leur pépite, les supporters rennais ont été nombreux à rendre hommage au gamin de 18 ans qui évoluera sous les ordres de Carlo Ancelotti jusqu’en 2027.

L’enfant est parti mardi, laissant derrière lui des milliers d’orphelins. A Rennes, Eduardo Camavinga n’avait plus la même cote que lorsqu’il régnait sur tous les milieux de terrain de la Ligue 1 en 2019-2020. Mais le départ du minot de 18 ans vers le Real Madrid à moins d’un an de la fin de son contrat laisse un goût de trop peu aux supporters du Stade Rennais. La communauté SRFC avait compris que son numéro 10 devait partir, à un an de la fin de son contrat. C’est désormais chose faite après sa signature pour six ans au sein de la Maison blanche pour un montant estimé à 31 millions d’euros, auxquels il faut ajouter plus de dix millions de bonus. Une somme bien loin des 100 millions d’euros un temps évoqué quand Camavinga était au sommet. Mais une somme sans doute plus en adéquation avec les prestations les plus récentes du milieu rennais. Et un record pour le Stade Rennais.

Adulé alors qu’il n’avait que 16 ans, le gamin a déjà tout connu au détour de ses 88 matchs à Rennes. La gloire d’une prestation XXL face au PSG, la sélection et un premier but en Bleu, la Ligue des champions mais aussi le départ surprise d’un coach chéri et les prestations en berne. Sur les réseaux mardi, nombreux sont ceux qui ont réagi au départ de celui qu’on a souvent présenté comme le plus grand crack que Rennes a jamais connu et que l’on a souvent comparé à l’autre phénomène Ousmane Dembélé. « Merci pour tout petit prince. Le monde du foot est une broyeuse, fais attention à toi. Te voilà là où tu voulais être, dans le meilleur club du monde », a réagi Anthony, confrère journaliste et grand supporter rouge et noir. En tribune de presse, nombreux sont ceux les « anciens » qui ont reconnu « profiter » du spectacle, sachant bien qu’il n’allait pas durer.

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Ce mardi, de nombreux supporters ont partagé leurs meilleurs souvenirs du minot arrivé au Stade Rennais en 2013, alors qu’il n’avait que 11 ans. On se souviendra de ses deux seuls buts, somptueux, face à l’Olympique Lyonnais et à Montpellier. De tous les records de précocité qu’il a battus. A 20 Minutes Rennes, on se remémore son match fracassant face à Monaco en mai 2019 pour sa première titularisation. A sa sortie à la 65e, le Stade Rennais tout juste vainqueur de la Coupe de France menait 2-0 et marchait sur l’eau. Ovationné, le gamin avait été remplacé par un certain Hatem Ben Arfa. Le milieu de terrain s’était noyé et Rennes avait concédé le nul 2-2. Tout un symbole.

« On a tout de suite vu qu’il était au-dessus des autres »

Depuis ses débuts en pros en 2018, on retiendra le sourire de ce gamin, qui a toujours régalé par son insouciance et sa spontanéité sur le terrain comme en dehors. « Il devait avoir 8 ans quand il est arrivé chez nous. Il a toujours été surclassé, il était capable de faire la différence à tout moment », nous racontait Pascal Guérin, coordinateur sportif du Drapeau de Fougères où Cama a fait ses premiers pas. Sans nationalité française, il n’avait pas été repéré et évitait les nombreuses sollicitations en équipe de France de jeunes. L’un des secrets de sa précocité, expliquait alors Julien Stéphan. « Il faut le protéger », martelait son coach de l’époque, alors que L’Equipe faisait sa une sur l’intérêt (déjà) du Real Madrid.

« Cama, c’était un gamin adorable, bien entouré », expliquait un de ses anciens profs. Partout où il est passé, le minot a régalé. « Un gamin très gentil, très sérieux, avec d’énormes qualités techniques et de vision du jeu. On a tout de suite vu qu’il était au-dessus des autres », nous avait partagé son ancien entraîneur à Fougères Jo Burel. Les années passant, le prodige est rentré dans le rang et va devoir batailler pour s’imposer dans l’effectif de Carlo Ancelotti. Adios Eduardo et merci pour tout.

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