Tout était réuni : une équipe motivée et un public en fusion mais une personne est venue casser l’ambiance mardi soir au stade Pierre Mauroy. Arbitre du match de Ligue des champions entre Lille et Wolfsburg (0-0), le Néerlandais Danny Makkelie a joué les rabat-joie à deux reprises à cause du VAR, passé maître en termes de cassage d’émotions dans un stade de foot.
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Tout a commencé à la 48e minute de jeu. Sur un magnifique mouvement collectif initié par Gomes, prolongé par Ikoné et conclu par David, le Losc pensait bien avoir fait le plus dur en ouvrant logiquement le score. Dans un stade en fusion, tous les Lillois hurlaient leur joie et se congratulaient… sans voir que l’arbitre était en train de consulter l’assistance vidéo avant d’annuler le but. Car, au moment de déclencher son action, Gomes avait récupéré le ballon derrière la ligne de touche. Jocelyn Gourvennec, bien placé sur l’action, raconte.
Une autre fausse joie à la dernière seconde
« Ça se passe juste devant moi. Il y a une forêt de jambes et je ne vois pas bien si la balle est sortie. Et puis l’action va au bout. Je me dis alors que si l’image n’est pas nette, ils ne peuvent pas refuser le but. Mais s’ils le refusent c’est qu’ils ont raison. C’est frustrant car ça se joue à quelques centimètres » regrette le coach lillois.
Frustré par ce but refusé, Lille va connaître une deuxième fausse joie à la toute dernière seconde. Après une faute d’un joueur de Wolfsburg sur Onana dans la surface, l’arbitre siffle d’abord penalty… avant d’être rattrapé par le VAR et de revenir sur sa décision car le milieu de terrain lillois avait été déséquilibré juste à l’extérieur. « La VAR fait partie du foot. On doit l’accepter et vivre avec », a calmement réagi Amadou Onana à l’issue du match. Et même si la VAR a toujours raison ou presque, du moins mardi, elle a provoqué un ascenseur émotionnel que bon nombre de joueurs et supporters nordistes auraient préféré éviter mardi soir.