Sur les ondes de RTL, ce jeudi 26 novembre, l’éditorialiste Olivier Brost a rapporté les propos d’un ancien ministre. Gérald Darmanin ne parviendrait pas à marcher dans les pas de Nicolas Sarkozy.
Rétablir la confiance avec les syndicats de police et renforcer la stature régalienne d’Emmanuel Macron. Pour répondre aux missions qui lui ont été confiées, Gérald Darmanin va loin. Peut-être trop. En pleine polémique sur le projet de loi “sécurité globale” et deux nouvelles affaires de violences policières, le ministre de l’Intérieur fait l’objet de nombreuses critiques. Dans L’Edito politique sur RTL, ce vendredi 27 novembre, le journaliste Olivier Bost a jeté son regard sur sa politique plus que controversée.
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D’abord, l’éditorialiste a rappelé qu’il a “manié ce qu’il fallait de provocations pour aller chercher la gauche, embarrasser les Républicains, son ancienne famille politique, et rétablir la confiance avec les syndicats de police”. En juillet dernier, le ministre de l’Intérieur avait balayé d’un revers de la main les accusations qui pesaient sur la police. “Quand j’entends le mot violences policières, moi personnellement, je m’étouffe”, avait-il déclaré. Problème, “tout ça se retourne contre lui aussi rapidement que ses débuts ont été flamboyants”, a affirmé Olivier Bost, avant de rapporter les propos d’un ancien ministre : “N’est pas Nicolas Sarkozy qui veut”. Comme le relatait Le Progrès, le 21 novembre dernier, un député du MoDem regretterait également qu’il suive les traces de son mentor, l’ancien président de la République. Il veut “jouer à Sarkozy, mais il oublie qu’il n’a pas les mêmes électeurs et il s’en prend à des libertés. Cette fois, il est allé trop loin”, se désolait-il.
Protéger les policiers à tout prix
À l’instar de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin affirme un soutien systématique aux forces de l’ordre. Pourtant écrasé par les critiques, le ministre de l’Intérieur ne perd pas de vue son objectif : protéger ceux qui protègent les Français. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 28 juillet dernier, l’ancien maire de Tourcoing assurait que la police exerçait une “violence légitime”. À condition, toutefois, qu’elle soit exécutée “de manière proportionnelle” et “encadrée”. Selon lui, “la force reste à la loi de la République et pas celle des bandes ou des communautés”.
Article réalisé avec l’agence 6 Médias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage