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Carole Bouquet revient sur cette période douloureuse où on la “traitait de folle”

Depuis ce jeudi 28 janvier, Carole Bouquet campe le rôle d’une psy dans la série Arte, En thérapie. L’actrice, elle-même, a commencé un parcours de psychanalyse à “la trentaine”.

La réalité a dépassé la fiction. Dans la série En thérapie, diffusée sur Arte depuis ce jeudi 28 janvier, Carole Bouquet prête ses traits à une psy. Elle aussi, il y a trente ans, a eu un temps besoin de béquilles”. Dans les colonnes du magazine Elle, paru en kiosque ce vendredi 29 janvier, celle qui assume ses soixante-trois printemps s’est livrée sans détour sur ses combats et ses faiblesses. Si elle n’avait jamais ressenti le besoin de consulter, elle a finalement poussé la porte d’un cabinet “à la trentaine alors qu’elle s’impliquait dans l’association La voix de l’enfant, engagée pour l’écoute et la défense de tout enfant en détresse.

Carole Bouquet a vécu ce “quotidien pendant plus de trente ans”. Une période dont elle ne garde pas de bons souvenirs. “Ce que j’entendais était tellement violent, a-t-elle affirmé, toujours auprès de nos confrères. À l’époque, la presse me traitait de folle, on me disait que j’inventais les histoires, je recevais des lettres horribles.” Dans son long parcours de psychanalyse, l’ancienne épouse de Jacques Leibowitch – décédé le 4 mars 2020 – regrette de ne pas avoir toujours reçu l’écoute espérée. “Parfois, on reste par politesse, par timidité. Mais dès qu’on s’assoit, qu’on s’allonge, là encore, on sait tout de suite si ça va aller.” L’un des psys consultés, toutefois, l’aura marquée à jamais : “François Roustang, je ne voulais pas le déranger, je suis entrée presque par effraction dans sa vie, son cabinet, peu de temps avant qu’il ne meure (NDLR : en novembre 2016).” Avec lui, la maman de Dimitri Rassam et Louis Giacobetti a vécu “une expérience incroyable”.

Vers une évolution des mentalités

Les mots de la presse, Carole Bouquet ne pourra jamais les oublier. Mais son combat en faveur des enfants en détresse lui tient toujours à cœur. D’ailleurs, selon elle, les mentalités ont changé sur certaines questions, notamment liées à l’inceste, mais il reste du chemin à parcourir. “La situation a extraordinairement évolué, regardez la bombe qui est tombée récemment”, s’est-elle félicitée dans Elle, en référence au récit de Camille Kouchner, intitulé La Familia grande, dans lequel elle accuse son beau-père Olivier Duhamel d’agressions sexuelles sur son frère jumeau quand il était adolescent. “Ça fait trente-cinq ans que je suis ces dossiers, à chaque fois on fait un pas en avant, puis trois en arrière. Ce sont des sujets tellement douloureux et complexes.” Désormais, Carole Bouquet assure que “la situation est incomparable avec ce (qu’elle) a connu au début”. “La preuve : on écrit et on entend. Ça n’aurait pas été possible il y a encore quelques années, a-t-elle affirmé.

Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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